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Mercredi 25 juillet 2018

 

 

De Fouillouse

 

à Bousiéyas.

 

 

 

Dénivelé positif : 1771m
Dénivelé négatif : 2034m
Point haut : 2671m
Point bas : 1679m

 

 

 

 

Tout est prêt pour prendre mon petit déj. Généralement les gîtes préparent tout la veille, mais j'avais prévenu que je voulais partir tôt ce matin.

 

Je pars de Fouillouse à 6 heures. Il fait beau, mais le vent est froid.

Le GR® monte par les prairies, et les mélèzes, et les ruines du fort de Plate Lombarde : vestiges de la ligne Maginot des Alpes.

Arrivé au col du Vallonnet 2524m à 7h45. Le sentier se dirige vers le lac du Vallonnet inférieur asséché, il est 8h05.

 

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Un ruisseau en descendant du col.

 

 

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Le gîte de Fouillouse en partant.

 

Le GR® très caillouteux continue en descente ; j'ai toujours trouvé ce paysage étrange, et même lunaire.

Dans le bas du vallon, un sentier part à droite, et le GR® continue tout droit pour devenir plus loin, une piste montant au ruines du Fort de Viraysse à 8h45 : à une certaine époque il y avait quantité de marmottes dans ces lieux!

Aujourd'hui elles ont disparu, ou se sont installées ailleurs…

 

En deux ou trois lacets, le chemin arrive au col de Mallemort 2558m, à 9 heures.

Le sentier passe dans une partie très caillouteuse, pour ensuite atteindre des pâturages assez bien fleuris.

 

Les balisages ont l'air d'être fraîchement repeint.

 

La descente continue, j'aperçois dans les pentes d'herbe un troupeau de brebis.

Le sentier redevient à nouveau très caillouteux : les doigts de pieds en prennent un coup!

Un ruisseau à traverser, et une piste mène à Larche, à 10h25.

 

En me dirigeant vers la route du Lauzanier, des gens me disent que la navette va passer pour aller à l'entrée du vallon du Lauzanier.

En effet, un minibus presque complet arrive ; nous sommes trois ou quatre à monter, nous évitant ainsi une heure et demie de route goudronnée.

 

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Le fort en ruines vu du col de Mallemort.

 

 

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Gypsophile.

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Larche.

 

Le parking du Pont rouge, terminus de la navette.

Il est 11 heures, il faut suivre le vallon du Lauzanier. Les nuages arrivent!

 

Large chemin presque plat. Au début, une partie est aménagée pour les fauteuils roulants : permettre aux personnes à mobilité réduite de pouvoir s'évader sur un chemin de montagne, est une bonne idée, mais dommage que cette piste soit un peu courte.

 

Plus haut, le sentier devient plus caillouteux, et arrive au lac du Lauzanier à 12h15. Petite pause d'un quart d'heure.

 

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Lac du Lauzanier.

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Le vallon du Lauzanier

 

 

 

 

 

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Lac de derrière la croix.

 

Le sentier contourne le lac, et remonte dans les pentes d'herbe, au lac de derrière la croix. Il est 13 heures, le ciel a vraiment changé de couleur, le soleil disparaît peu à peu!

 

Après ce lac, il n'y a plus personne : la plupart des promeneurs se sont arrêtés au Lauzanier, et le changement de temps en à fait redescendre certains…

 

Pour ma part, je sais que je ne suis pas encore arrivé au bout : le plus pénible reste à faire, surtout avec l'orage qui se prépare, et les grondements lointains, mais qui se rapprochent…

 

Le sentier grimpe dans les schistes, pierriers, éboulis. J'essaie d'accélérer le pas. Quelques éclairs, pour rappeler qu'en montagne le temps change très vite.

 

J'arrive au Pas de la Cavale 2671m à 13h45 ; le panorama n'est pas terrible!

Il reste un névé que l'on peut éviter.

 

 

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Vue sur le vallon du Lauzanier.

 

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Au Pas de la Cavale.

 

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Le vallon de Salso Moreno.

 

Au moment où j'entame la descente, il pleut!

Par ici, il faut surtout faire attention où on met les pieds : la pente assez raide de pierres, et de rochers est glissante.

 

La partie la plus abrupte passée, le GR® continue près des lacs d'Agnel et dans les herbes hautes : cette année avec les pluies fréquentes depuis le printemps, les pâturages sont verdoyants, ce qui n'est pas le cas d'autres années.

 

J'arrive près de la cabane qui peut servir de refuge à 14h45; elle est ouverte!

Trois personnes sont à l'intérieur : surpris aussi par l'orage, ils se sont abrités.

Vers 15 heures, la pluie semble s'arrêter. Deux randonneurs et moi nous repartons, la troisième reste, et espère monter sa tente un peu plus loin.

Il faut traverser un ravin habituellement sec, mais aujourd'hui transformé en torrent.

Le sentier remonte au col des Fourches, 2261m à 15h30.

 

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Cabane, refuge.

 

Au col des Fourches : le Pas de la Cavale sous l'orage.

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Ancien blockhaus

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Salso Moreno et le Pas de la Cavale.

 

 

 

Le GR® passe aux ruines du camp des Fourches, et descend par des raccourcis de la route du col de la Bonette. J'arrive à Bousieyas à 16h30.

 

J'ai encore de la chance ! sans réservation, il reste une ou deux places au gîte d'étape.

C'est un bâtiment rénové, le couple de gérants sympathiques, la douche chaude bienfaisante. L'espace un peu réduit, reste quand même confortable.

 

Dîner : potage, cuisse de canette tagliatelle, crème chocolat, marron, chantilly.

 

Dans la soirée, la pluie recommence!

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Gîte d'étape à Bousieyas.

 

 

 

Etape suivante.