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Jeudi 26 juillet 2018

 

 

De Bousiéyas

 

à Auron.

 

 

 

Dénivelé positif : 1356m
Dénivelé négatif : 1644m
Point haut : 2241m
Point bas : 1120m

 

 

 

 

Ce matin comme tous les autres matins, il fait beau ; c'est après que çà se gâte!

Je quitte le gîte de Bousiéyas après le petit déjeuner à 7h30.

 

Le GR®5 remonte en sous bois de mélèzes et dans les prairies;

 

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très belles vues sur le Pas de la Cavale, avec le ciel bleu ce matin!

J'arrive au col de la Colombière à 2237m, à 8h35.

 

 

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Chemin après Bousiéyas.

 

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Au col de la Colombière.

 

Le paysage est magnifique! Avec le beau temps, çà change tout…

 

La descente du col est très longue. Je rencontre un berger avec ses chèvres, ses chiens, et ses 1200 brebis! Il faut le temps pour se frayer un passage, et le patou qui mène le troupeau n'a pas l'air féroce, peut-être parce que son maître est là!

Mais des bestiaux il y en a partout, et les chiens aboient de tous côtés.

 

Après avoir réussi à m'extirpé de cette invasion, je poursuis mon chemin malgré tout agréable et fleuri. Les premiers bouquets de lavande sauvage apparaissent.

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Lavandes.

 

 

 

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Chèvres et brebis.

 

 

Après un grand virage et un détour sous la crête de Castellaret, le sentier traverse un ruisseau. En contrebas, le village de St Dalmas le Selvage apparaît.

J'y arrive à 10h05. Pause café, dans le seul bistrot qui reste ici.

 

Je repars à 10h30.

Le sentier contourne l'église à l'écart, passe au dessus du torrent de Gialorgues, et un peu plus loin remonte sous les sapins.

Un autre troupeau de moutons dans les parages, les chiens aboient de loin en me voyant, mais finissent par se calmer!

 

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Près du col d'Anelle.

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St Dalmas le Selvage.

 

J'arrive au col d'Anelle 1739 m à 11h25.

La petite source coule, j'en profite pour remplir ma bouteille que j'ai vidé en montant!

 

Il fait chaud.

 

Le chemin descend sous les mélèzes, les champs, les fleurs de toutes sortes : des lavandes et des touffes de thym sauvage.

Je sens le sud approcher!

 

En coupant quelques lacets de la route, j'arrive à St Etienne de Tinée à 12h45.

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St Etienne de Tinée.

 

 

J'achète quelques fruits à la supérette encore ouverte, et je retrouve là deux randonneuses qui étaient à Bousiéyas et sont parties ce matin avant moi. Elles restent ici, mais le gîte d'étape n'ouvre qu'à 16 heures!

Que faire à St Etienne de Tinée depuis midi? Même le bistrot est fermé…

 

On me demande ce que j'en pense?

J'en pense que ce n'est pas nécessaire de partir si tôt pour faire de si courtes étapes.

 

Bon, sur ces paroles, je m'aperçois que le temps est déjà en train de changer : il se prépare la même chose qu'hier.

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Le sentier fleuri.

 

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St Etienne de Tinée.

 

Je ne vais pas rester ici ; je préfère avancer. J'aurais bien aimé aller jusqu'à Roya, si le temps me laisse le temps!

 

13h30, je repars en suivant la route jusqu'au carrefour et rond point où le GR® grimpe en sous bois. La montée tout droit et raide est épuisante à cette heure de la journée, avec ce temps orageux! Je sue…

Ca monte, en passant par de petits oratoires.

 

Le tonnerre gronde. Arrivé en haut, je reçois les premières gouttes.

Encore un bout de chemin, et les premières maisons d'Auron apparaissent derrière les arbres en contrebas.

Il est 15heures. Il pleut très fort avec tout le vacarme habituel…

J'ai juste le temps de m'abriter à l'office de tourisme, et pour demander où je peux trouver un hébergement ce soir. On m'indique l'hôtel Edelweiss.

 

J'y vais presque en courant.

Voila je ne peux pas aller plus loin. Roya est à plus de trois heures!

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L'orage arrive en montant.

 

 

 

Etape suivante.