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Notre petit groupe s'agrandit… Delphine, Elvira, Gilles, Hervé, Léone, Pierrick, Sandrine, et moi.

Nous voilà huit au départ de Modane pour suivre un tracé que j'ai organisé, en grande partie dans la vallée de l'Arc, sur le "Chemin du Petit Bonheur", et des variantes plus montagnardes vers des refuges de Haute Maurienne.

 

A cette époque de l'année, la plupart des refuges ne sont pas gardés, et par conséquent nous devons porter notre nourriture pour les étapes où nous serons autonomes.

D'autre part, les raquettes étant recommandées, nous sommes six à les avoir sur le sac : seuls Hervé et Léone ont voulu s'illustrer en ne les prenant pas! Trouvant que le peu de neige au dessus de 2000 m ne nécessitait pas de s'encombrer d'un poids supplémentaire!

Ont ils bien fait???

 

 

Un clic sur la carte, et sur les photos 

pour les agrandir

 

 

Nos étapes :

30 avril

1er mai

2 mai

3 mai

4 mai

5 mai

6 mai

de Modane à l'Orgère

de l'Orgère à Bramans

de Bramans à Termignon

de Termignon au refuge Vallonbrun

du refuge Vallonbrun au refuge d'Avérole

du refuge d'Avérole à Bessans

de Bessans à Bonneval

 


 

 

Samedi 30 avril 2005

 

Nous arrivons à Modane à midi et demi, juste au moment où la boulangerie en face de la gare ferme ses portes!

Nous avons quand même le temps d'acheter ce qu'il nous faut., et nous nous mettons en route.

Le temps est splendide : grand ciel bleu, soleil et chaleur!

Après avoir traversé le pont sur l'Arc, le sentier monte en forêt.

Première pause dans une clairière, pour casser la croûte : jambon, saucisson, fromage, biscuits, sortent des sacs...

Certains, resteraient bien assis par terre, ou allongés dans l'herbe à rêvasser, mais c'est pas trop le but recherché, et plus d'une heure de pause après une de marche, çà fait très touriste !

 

La montée paraît encore plus rude, après cet arrêt, d'autant que la plupart des panneaux sont faux : ils indiquent des temps de marche complètement erronés : l'Orgère 1 h 45, et 30 mn plus tard 2 h…

Ca donne un coup au moral de certains! Surtout que çà monte tout le temps!

 

Les efforts finissent par être récompensés. Nous arrivons en ordre dispersé au refuge de l'Orgère.

Le refuge d'hiver de 14 couchettes est ouvert. Il y a tout ce qu'il faut pour cuire, manger.

L'eau sort d'un tuyau à l'extérieur.

Le vallon est rempli de crocus et fleurs diverses, et il reste quelques plaques de neige.

 

Au refuge il y a quatre autres personnes, dont un photographe pour une revue de randonnée.

Le temps est si extraordinaire, que le soir nous mangeons tous sur la terrasse du refuge : spaghettis, pain de courgettes et légumes, biscuits, gâteaux, que chacun avait préparé chez soi avant de venir.

Hervé et Léone ont sorti leur quatre litres de "jus de fruits aromatisé au rhum" !

Je comprends que les raquettes auraient fait du poids en plus!

 

 

 

On s'endort tranquille, alors qu'un autre randonneur préfère le plancher à l'extérieur dans son duvet, sous une nuit étoilée.

 

 

 

 

 


 

 

Dimanche 1er mai 2005

 

 

 

Nous sommes tous debout à 6 heures et demie...

Il fait déjà grand jour dehors. 

Petit déj, pain, beurre, confiture.

 

Un brin de toilette avec le tuyau d'eau dehors, et nous voila presque prêt...

 

 

 

 

Histoire de se mettre en jambes, je propose de contourner le vallon de l'Orgère, en suivant le chemin jusqu'à la cascade provenant du lac de la Partie, et nous passons en face par le sentier nature, en évitant certains névés gelés.

 

 

Une fois revenus aux chalets de l'Orgère, de l'autre côté du vallon, la petite pause photo, et nous nous mettons en route à travers la forêt de pins. 

La montée est assez raide par endroits, mais toujours très agréable en sous bois.

Arrivés vers 2000 m le sentier suit la courbe de niveau : on marche sur du plat, et au milieu des pâturages avec à notre droite, en bas la vallée. Il n'y a plus d'arbres, et le vent souffle, mais heureusement le soleil est là pour réchauffer l'atmosphère.

Nous parvenons au premier chalet du Barbier, pour une pause, et attendre les retardataires qui ont soufflé et sué dans la montée !

 

Cette halte permet aussi de constater qu'il faudra bien vite mettre les raquettes aux pieds. L'étendue de neige est importante après les chalets.

Hervé et Léone sont obligés de faire un détour pour éviter de s'enfoncer... 

 

 

Nous arrivons au col du Barbier pour le casse croûte.

Le paysage est superbe ; toute la chaîne frontalière s'étale en face de nous : du Mont Cenis au Mont Thabor, et la Dent Parrachée plus proche sur notre gauche.

Aurions nous envie de rester ici? Il est 14 h 30, çà fait plus de deux heures que nous sommes là, et on n'a pas fait la moitié de l'étape! 

 

 

Le plus dur est à venir ! 

Il faut maintenant descendre le col du Barbier, avec les raquettes dans la neige ramollie, et la pente par moments impressionnante, et vue plongeante sur le lac de Plan d'Aval. 

Nous passons beaucoup de temps dans cette descente, les uns avec raquettes aux pieds, les autres sans, à essayer de louvoyer entre les buissons et en se rattrapant aux branches d'aulnes...

 

 

 

Nous ne sommes pas pour autant sortis d'embarras une fois sur le chemin en plein bois, ni à l'abri de glissades, dérapages, et chutes en tous genres !

 

 

Aussi, nous sommes bien contents d'arriver sur un chemin plat sous le barrage du Plan d'aval.

Nouvelle pause pour se remettre des émotions de la descente.

 

Maintenant, il n'y a plus aucune difficulté, le chemin passe au milieu des champs. Je décide de partir devant, alors que la pause s'éternise...

 

Au bout d'un moment, j'attends : ne voyant rien venir derrière! Une bonne demi heure après, je décide de continuer ; direction Aussois comme prévu! 

Rien! Personne n'arrive !

Un coup de fil au gîte de Bramans pour signaler notre retard.

J'attends à Aussois trois bons quarts d'heure !

Encore un coup de fil : personne ne répond ! 

Pendant un moment, je les imagine cachés quelque part ! Très drôle!...

Je repars. De toutes façons, ils savent où on va!

 

Je m'aperçois malgré tout que ce chemin par bois et prairies et très agréable, jusqu'au moment où l'on arrive sur la RN 6 qu'il faut suivre un kilomètre pour arriver au village de Bramans.

 

Quelle n'est pas ma surprise de retrouver mes 7 co-équipiers (ières) à la terrasse de l'hôtel les Glaciers avec leur bière moitié vide à 7 heures et demie du soir !

Je ne sais pas ce qui s'est passé... mais partir avant, pour arriver après, et sans se voir, çà ne m'était encore jamais arrivé. Ils ont dû filer, pendant que j'attendais...

 

Nous avons quand même le temps de prendre une bonne douche, avant de prendre un formidable repas :

Salade, pizza, rôti, pommes de terre, polenta, fromage, tarte.

 

Nous sommes les seuls dans ce gîte hôtel, et nous ne tardons pas à nous endormir...

 

 

 


 

 

Lundi 2 mai 2005

 

 

L'étape du jour, pour aller à Termignon n'est pas très longue. Pour essayer d'avoir une journée à peu près normale de randonneur, après le petit déjeuner nous allons faire un tour sans nos sacs, jusqu'à la Chapelle de St Pierre d'Extravache. La montée est très agréable, par un bon sentier. Les mélèzes prennent leur parure printanière, les aiguilles verdissent. 

 

Dans une clairière, et près d'un ravin, face au Massif de la Vanoise, se dresse la chapelle qui est paraît-il le premier lieu de la chrétienté en Savoie. L'abside de l'église actuelle date du 11e siècle, et le clocher fut reconstruit au 17e siècle.

De l'autre côté, le vallon se prolonge jusqu'au hameau du Planey, le col d'Ambin, et l'Italie.

 

 

 

Nous redescendons à Bramans récupérer nos sacs au gîte, et nous reprenons notre chemin, oh! pas pour longtemps puisque les faims se font sentir, et une prairie nous invite à la pause à la lisière de grands arbres...

Occasion pour les uns d'une petite sieste, et pour d'autres d'explorer les environs.

 

Nous repartons maintenant par "le chemin du Petit Bonheur", facile et agréable, par les prés, les champs et la forêt de conifères. Nous traversons les villages du Verney, Chatel, Sollières, et au bout d'un champ nous faisons la rencontre d'un berger et ses moutons.

Le village de Termignon est notre étape du jour au gîte La Para.

 

Le temps de faire quelques courses, et de boire quelques bières... une douche, et il faut préparer le repas !

Je m'allègerai des deux kilos de spaghettis que je trimballe dans mon sac depuis samedi ! 

L'ambiance est festive : à 11 heures du soir on est encore tous dehors à manger nos desserts et boire du vin blanc moelleux !

 

 

 


 

 

 

Mardi 3 mai 2005

 

 

Certains d'entre nous ont du mal à émerger ce matin à 7 heures...

Pendant la nuit, le ciel s'est obscurcit : ce n'est plus le grand beau des derniers jours.

Nous préparons notre petit déjeuner, pain, beurre, confiture, miel, thé, jus de fruit et même yaourts achetés hier en arrivant.

 

Le départ est un peu laborieux : heureusement qu'il n'y a pas de gros efforts à fournir pour le moment. Nous sommes toujours sur le Chemin du Petit Bonheur qui serpente au milieu des champs, et la forêt de mélèzes et de sapins. 

 

Lanslebourg est un grand village et une station de ski l'hiver : la plupart des magasins sont ouverts, ce qui nous permet de nous approvisionner car l'étape de ce soir est dans un refuge non gardé et isolé...

Léone est malade, mal à la gorge, à la tête, elle se gave de médicaments. 

Sandrine a un problème au genou depuis plusieurs mois. Les étapes de montagne n'arrangent rien !

Je suis désolé, mais obligé de secouer un peu tout le monde, autrement on resterait tous là assis par terre dans cette cabane d'arrêt de bus, à regarder les gouttes tomber, et attendre je ne sais quoi !

Le plus dur est de se remettre en train, et par chance, les nuages virevoltent et le soleil fait des apparitions qui encouragent les esprits...

A nouveau le chemin du Petit bonheur jusqu'à l'Adroit de Lanslevillard, où nous passons en effet sur la rive droite de l'Arc. Un petit sentier contourne la combe, et arrive à la Chapelle St Laurent. 

 

Petite pause pour croquer une pomme, une poire ou une banane, et remplir nos gourdes. 

Maintenant c'est une longue montée qui nous attend, en passant par plusieurs petits chalets d'alpages. Le sentier grimpe parmi les rhododendrons et les buissons. Arrivés en haut, la neige est là! Le plus dur de la montée est fait, mais il faut chausser les raquettes : la neige est molle, Hervé et Léone s'enfoncent jusqu'aux genoux! Les cent derniers mètres sont éprouvants sans raquettes. Nous leur apportons les raquettes de ceux arrivés au refuge.

 

Le ciel est redevenu noir, et il tombe un peu de grésil.

Ce refuge de Vallonbrun à 2272 m, est un magnifique bâtiment en pierres et toit de lauzes. Il y a un poêle et du bois... Il faut faire du feu pour réchauffer l'atmosphère, et aussi pour faire fondre la neige ; il n' y a pas d'eau !

C'est Gilles qui se charge de ramener des pleines pelles de neige dans une grande gamelle placée sur le feu qui commence à crépiter ! On se sent tout de suite mieux !

Léone K.O s'est assoupie.

Le dortoir situé au dessous est glacial ; si nous dormons là dedans, on nous retrouvera frigorifiés, et si nous en réchappons on en sera quitte pour une angine, grippe, et 40 de fièvre!

 

Nous montons donc huit matelas et couvertures qui sont d'ailleurs complètement gelés aussi. Nous serons mieux au chaud...

Dans la soirée le vent violent s'est levé, et souffle sous les portes et fenêtres ; il pleut et il neige!

On mange nos provisions, et surtout nos soupes.

Ce soir pas de problèmes pour dormir vite !

 

 

 


 

 

 

Mercredi 4 mai 2005

 

 

A 7 heures du matin, le brouillard est épais : on ne voit rien !

Nous redescendons les matelas et couvertures au dortoir toujours glacial.

Autant dire que la toilette, avec deux poignées de neige pour se réveiller le visage,   

est vite faite!

La nuit a été bonne, et le sommeil réparateur.

Les boissons chaudes du matin : thé, chocolat, café, sont les bienvenues. 

 

 

 

Nous nous mettons en route : une centaine de mètres de neige gelée pour atteindre la Chapelle St Antoine. Ensuite le sentier descend en lacets, et passe par des chalets en ruine avant d'arriver au Collet, tout proche de la route et du col de la Madeleine.

 

Les nuages se dispersent et le soleil fait de belles apparitions. Nous prenons le chemin à gauche à travers champs, un bout de route, et la prairie, pour arriver à Bessans par un petit pont sur l'Arc.

Achat de pain, charcuterie, et une halte à la fromagerie s'impose. Ca va être l'heure du casse croûte, et de la sieste?

Nous allons "squatter" un coin de champ à l'extrémité du village. 

Une heure et demie après, on est enfin prêt à repartir !

 

Un bout de chemin encore enneigé dans la forêt, et un petit pont pour rejoindre la route qu'il faut suivre, en passant par le hameau de Vincendières, et plus loin Avérole village habité l'été.

 

Après le parking il faut suivre une pente de neige assez raide. Raquettes obliges... et pitié pour ceux qui n'en ont pas! Ils doivent faire un détour pour ne pas s'enliser. 

C'est d'ailleurs bien dommage que les raquettes ne servent que pour les 500 derniers mètres !

 

Le temps est redevenu nuageux et froid.

Nous arrivons dans ce refuge d'Avérole à 2210 m, situé sur une butte et un cirque en arrière plan. La pointe de la Bessanèse au dessus, et toute la crête frontalière, les glaciers d'Arnès, d'Arberon et du Baounet. 

Ce refuge est gardé au printemps ; tout le secteur est très fréquenté par les skieurs de randonnées alpines, et les itinéraires sont nombreux en traversées vers les refuges italiens.

D'ailleurs, il y a plusieurs randonneurs qui se lèveront à 5 heures demain matin, pour passer par des cols à plus de 3000 mètres.

 

Au menu ce soir :

Potage, rôti de porc et crozets, salade d'endives, fromage, fondant au chocolat. Super dîner dans une ambiance très chaleureuse!

 

Nous sommes tous les huit dans un dortoir.

 

 

 


 

Jeudi 5 mai 2005

 

 

L'étape du jour n'est pas longue, puisque nous redescendons à Bessans.

Nous quittons le refuge d'Avérole à 10 heures, après un copieux petit déj 

Le soleil est présent, mais le vent glacial...

Les raquettes ne sont pas vraiment nécessaires, la neige porte bien.

 

 

 

 Après le parking, nous suivons à la descente la même route qu'hier. 

Le chemin en contre-bas le long du torrent, n'est pas conseillé en raison des forts risques d'avalanches.

 

 

Le soleil ne reste pas longtemps, et nous trouvons Bessans dans la brume !

Nous allons au gîte d'étape "Le petit Bonheur".

Très grand gîte, très confortable. C'est vraiment le 4 étoiles... avec ces petites chambres de quatre lits, douche lavabo, wc, et draps fournis. 

Dommage que le propriétaire fasse un peu ours !

 

Nous passons un après midi de repos, et de visite.

Bessans est un village où l'agriculture est encore très présente : ces grands espaces sont propices aux cultures, et l'hiver le ski de fond est l'activité prédominante.

A voir : l'Eglise St Jean Baptiste et la Chapelle St Antoine, les fresques peintes, la grande croix comportant tous les stigmates de la passion.

Nombreuses chapelles et oratoires.

Paradoxalement le diable a une place importante dans ce village.

 

 

 

Au siècle dernier, un "Chantre" du village, nommé Vincendet, très en colère contre son curé, fabriqua un diable de bois tenant un curé sous son bras ; puis, il alla le porter, un matin de très bonne heure, sur la fenêtre du prêtre.

Celui-ci se douta d'où venait ce diable, et le lendemain matin, la statuette prit le chemin de la fenêtre de son créateur.

Ce petit manège dura plusieurs jours, lorsqu'un voyageur, passant par Bessans remarqua le diable sur la fenêtre du nommé Vincendet et lui proposa de le lui acheter.

Le sculpteur vit tout le profit qu'il pouvait en tirer, et ce fut le début du courant satirique et commercial du Diable de Bessans.

(Extrait des légendes de Bessans)

 

 

Au menu du gîte : Salade, Lapin pommes de terre, fromage, poires au vin.

 

 

 


 

Vendredi 6 mai 2005

 

Nous serons sept pour cette dernière étape : Il était prévu que Sandrine rentre à Paris pour prendre l'avion demain, vers d'autres cieux...

 

Il faut faire nos achats ici, car  il n'est pas sur qu'il y ait une épicerie ouverte à Bonneval.

Provisions pour midi, ce soir et petit déjeuner demain matin.

Nous revoilà avec les sacs à nouveau chargés, mais il n'y en a pas pour longtemps !

Il faut passer sur la rive droite de l'Arc, et retrouver le chemin du Petit Bonheur délaissé depuis deux jours. Parcours sans difficulté par les prairies, les champs, le hameau de Villaron, et ensuite le fameux Rocher du Château et ses quelques gravures préhistoriques...

En deux heures seulement nous sommes à Bonneval sur Arc.

Le refuge du CAF se trouve à l'autre bout du village. Nous y arrivons pour le casse croûte. Le temps est nuageux et le vent glacial qui souffle nous a refroidi !

 

 

L'après midi, nous montons en moins d'une heure, au hameau de l'Ecot : site classé depuis 1971. Les maisons de pierres et toits de lauzes se confondent avec l'environnement. La chapelle sur un éperon surplombe le village qui était habité toute l'année jusqu'en 1960.

A l'heure actuelle, après avoir été rénovés, quelques chalets sont occupés l'été.

C'est aussi le point de départ vers les refuges du Carro, des Evettes, et des traversées glaciaires vers l'Italie et le Grand Paradis

En redescendant, nous prenons un orage de grêle... 

 

 

 

Achat de fromages de chèvres de Bonneval chez Charles BLANC, l'un des fromagers du village.

Le soir, grande soirée au refuge, les victuailles achetées ce matin à Bessans, vont servir à préparer une énorme tartiflette !

 

 

Demain matin, un taxi nous ramènera à Modane.

 

Une semaine de randonnée printanière s'achève, en attendant la prochaine... 

 

 

 

 

 


 

jc-lordier (arobaze) randoalp.com

 

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