Mercredi 4 septembre 2019.
Provision
de bois.
En
chemin.
L'épicerie
chez Bourillon.
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de Saint Paul sur Ubaye à
Fouillouse.
De Saint Paul sur Ubaye, dernier
village habité de la haute vallée, j'ai pris le GR® 6 commun avec le GR®
56 tour de l'Ubaye qui longe un bon moment la rivière éponyme,
puis à travers bois, et mélèzes, avec de belles vues sur la vallée.
C'est une première étape très courte
de deux heures de marche, mais en arrivant à 14h à Saint Paul, je ne
voulais pas aller plus loin le premier jour.
Au détour d'une prairie desséchée
par cet été caniculaire, Fouillouse apparaît.
Après avoir traversé un ruisseau,
j'arrive dans ce hameau, et au gîte d'étapes les Granges, où je suis
souvent passé ; la dernière fois l'an dernier…
Ici c'est le grand silence! Idéal
pour décompresser : quelques jours sans télé, sans radio, sans réseau, donc
sans téléphone, çà ne peut faire que du bien, mais encore faut-il savoir
lâcher prise!
La nature suffit, et la bonne table
peut aider.
Nous sommes une bonne vingtaine de
randonneurs, alors que les vacances sont finies pour une grande majorité.
La plupart de ceux qui sont ici font le GR® 5.
Au dîner : pot au feu, fromage,
crumble aux pommes, et génépi.
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Saint
Paul sur Ubaye.
Fouillouse
est en vue.
Arrivée
à Fouillouse.
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Jeudi
5 septembre 2019
De Fouillouse au refuge de Chambeyron
et Tête de la Fréma
Vue
sur la vallée de l'Ubaye.
Le
lac long.
Edelweiss.
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Je pars à 8h20 de Fouillouse ;
l'étape est courte pour atteindre le refuge de Chambeyron. Le sentier
grimpe dans la première partie, et continue en suivant la courbe de niveau.
J'arrive au refuge à 10h30.
Le temps de déposer mon sac et
prendre quelques affaires indispensables, tout en faisant connaissance avec
un groupe de randonneurs, avec lesquels je vais m'intégrer pour continuer
en direction du col de la Gypière, en passant par plusieurs lacs
magnifiques : les lacs rond, et long couleur turquoise.
Un peu plus loin, le lac des neuf
couleurs en forme de cœur ; bon, il faut chercher les neuf couleurs! Ce
serait plutôt des variations de tons… ce qui n'enlève rien à la beauté du
lac et à l'environnement minéral.
Nous avons mis une heure depuis le
refuge pour arriver là, et après une courte pause en moins d'une demi heure
nous arrivons au col de la Gypière 2927m, sur la ligne frontalière avec
l'Italie.
Nous sommes quatre ou cinq à monter
à la Tête de la Fréma 3151m : sommet qui n'a l'air de rien, mais assez
délicat et dangereux par les pierriers et schistes à franchir.
En une trentaine de minutes nous
arrivons au sommet dans le brouillard, la nebbia italienne.
Belles vues sur les lacs et
l'aiguille de Chambeyron.
Il faut pratiquement le même temps à
la descente qu'à la montée.
Petite pause casse-croûte au bord du
lac des neuf couleurs, et retour au refuge.
A
la tête de de la Fréma.
En contrebas du refuge se trouve le
lac Premier, lui aussi manque terriblement d'eau! En me promenant au bord,
je trouve des edelweiss en grandes quantités.
Le soir, dîner avec les autres
randonneurs, pendant que le ciel s'assombrit, et plus tard, arrivent la
pluie et le vent.
Le
lac Premier et le refuge au fond.
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Lac
des neuf couleurs vu du col.
L'aguille
de Chambeyron.
Le
lac Premier et le Brec de Chambeyron.
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Vendredi
6 septembre 2019
Du refuge de Chambeyron à la
Condamine-Chatelard,
par le col de Mirandol, et Saint
Ours.
Pluie et neige en altitude cette nuit,
la température a chuté et les tables devant le refuge sont recouvertes
d'une pellicule de glace! C'est vrai que l'on est quand même à 2620m
d'altitude.
Le ciel est très nuageux.
Le
refuge et le Brec de Chambeyron saupoudré.
J'avais prévu de passer par le Pas
de la Couleta, mais finalement à 8h10, je préfère reprendre le même chemin
qu'hier pour descendre à Fouillouse.
Un peu avant d'y arriver je remonte
par le GR® 56, et je traverse le ruisseau pour suivre le GR® de pays sous
les mélèzes, et de vastes prairies jaunies, conduisant au col de Mirandol
2433m à 11h25.
Regard
en arrière, le Brec de Chambeyron en montant au col de Mirandol.
Grand vent au col et dans la
descente très délicate. Ensuite un chemin plus tranquille conduit au
village de Saint Ours à 12h45.
Il y a un gîte auberge, mais il est
complet : réservé depuis longtemps par des groupes.
Je le sais depuis hier : la
gardienne du refuge de Chambeyron avait téléphoné, car je n'avais pas de
réseau!
En passant par là, je vais quand
même voir, si une petite place est possible ou si par hasard il n'y a pas
d'annulation…
mais c'est complet, donc je n'ai
plus qu'à chercher plus loin!
Descente après le col de Mirandol.
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et le village de Saint Ours en vue.
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Chapelle
fleurie à Saint Ours.
Je repars à 13 heures. Des
raccourcis mènent au hameau de Meyronnes, et à la route de Larche. De
l'autre côté, je devais suivre un chemin en sous bois, mais au bout de trois
cents mètres, surgit un panneau d'interdiction de circuler et une banderole
de chantier rouge et blanche… comme si cet affichage ne pouvait pas être
plus haut et éviter de marcher pour rien!
Je suis donc obligé de remonter et
continuer sur la route. Je tente le stop, mais le peu de voitures qui
passent ne s'arrêtent même pas!!!
J'arrive à la Condamine Chatelard à
15h30. Ce village est complètement à l'abandon : tout est fermé ou à
vendre!
Ce qui devait arriver, arriva… il
pleut!
Je retente le stop. Par chance, la
première voiture qui passe s'arrête… Enfin des gens sympa qui ont pitié
d'un "vieux" sur le bord de la route sous la pluie, dans un
village fantôme…
La
Condamine Chatelard
Ils vont à Barcelonnette, je décide
d'y aller aussi en espérant que dans cette cité un peu plus importante que
les villages de Haute Ubaye, je trouverai un lit.
Il n'en est rien : la ville sous la
pluie est envahie de touristes en tous genres et surtout paraît il plus de
3000 motards, avec exposition de matériel dans un parc. A l'Office de
tourisme on s'affaire de tous côtés pour renseigner les gens ; malheureusement
il n'y a plus une chambre de libre dans toute l'Ubaye pour tout le
week-end. Qui l'eut cru?
Entre le mauvais temps, et
l'impossibilité de se loger, je décide de partir. Il y a un autocar dans
moins d'une demi heure, je vais le prendre, et d'ici une heure et demie ou
deux heures je serai rentré chez moi… Je reviendrai quand tout sera plus
calme.
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Mercredi
11 septembre 2019
de La Condamine Chatelard au refuge de
la Pare.
Le week-end motards est passé, tout
est redevenu normal, ou presque. Me voila de retour.
Il a plu cette nuit et neigé en
altitude : les sommets sont blancs, et le thermomètre indique trois petits
degrés en arrivant ce matin à Barcelonnette, mais le ciel est bleu, et la
météo favorable pour toute la semaine.
La navette gratuite circulant le
mercredi et le samedi, me ramène à La Condamine Chatelard à 8h30, là où je
m'étais arrêté vendredi dernier.
Je démarre à pied par la route.
Attention
Il ne faut plus suivre le GR® 6, 56
au dessus de La Condamine qui passe par le Fort de Tournoux, et le Serre de
l'Aut, pour ensuite descendre les parois escarpées au Pas du Roy, jusque
dans le torrent du Parpaillon.
Cette partie n'est plus entretenue
depuis des années! Des éboulements ont endommagé le sentier, et rendu
impraticable! Il est pourtant toujours tracé sur les cartes!
Plusieurs personnes de la haute
Ubaye m'en ont informé…
La solution est de suivre la route
jusqu'à la chapelle Sainte Anne. Après un quart d'heure de marche, je suis
pris en stop par un couple de pêcheurs ; eux aussi me parlent du danger de
ce sentier que l'on voit en montant, étant habitués à la région.
Ils me déposent près du gîte du
belvédère qui est fermé!
Il est 9 heures je pars du hameau
des Pras où le GR® remonte du ravin ; une pancarte indique 7h15 pour aller
au refuge de la Pare.
Il ne faut pas traîner!
Le
pont du Bérard.
Vallon
du Parpaillon.
Pause casse-croûte près du col : la
vallée en bas, et Barcelonnette ; en face les sommets autour des stations
de ski.
Après une vingtaine de minutes, je
repars.
La descente est tout d'abord assez
délicate sur ce terrain schisteux et rocailleux. Il n'y a pas de neige sur
ce versant sud.
Ensuite le sentier passe par des
prairies et des forêts de sapins.
J'arrive au refuge de la Pare à
1810m à 15h30. Malgré les pauses, il m'a fallu moins de temps que ce qui
était annoncé.
J'étais venu dans ce refuge avec mes
enfants, il y a trente ans exactement… Apparemment il n'a pas changé, sauf
la douche : il me semble qu'il n'y en avait pas.
Je suis seul randonneur, c'est la
fin de saison. La gardienne et sa fille vont fermer à la fin de la semaine.
Le jardin du refuge procure tous les
légumes "bios" dont on peut avoir besoin.
Très bon dîner avec les gardiennes :
soupe aux pousses d'épinards, orties, courgettes, pommes de terre, (du
jardin).
Aumônières de légumes et viande de
porc, riz, tomates et aubergines, salade, fromages, dessert, et génépi…
Je monte me coucher, repu…
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La
Condamine Chatelard ce matin.
Chapelle
Sainte Anne.
Une vingtaine de minutes après, je
passe à la chapelle Sainte Anne.
Il fait beau, et le soleil commence
à chauffer.
Maintenant, le GR® est un large
chemin passant par le pont du Bérard, et des cabanes, au milieu de prairies
sèches dans ce vallon du Parpaillon, où gambadent quantité de marmottes.
La montée continue par un sentier
pierreux, et les premiers saupoudrages de neige apparaissent!
Les balisages du GR® sur des
pierres, sont peu visibles, il y a par endroits une bonne dizaine de
centimètres de poudreuse tombée cette nuit.
Heureusement avec le beau temps, le
col de la Pare 2655m est visible, et je peux grimper tout droit!
J'y arrive à 13h10.
Le
col de la Pare est en vue.
Au
col vue sur le chemin parcouru.
Refuge
de la Pare.
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Vue sur le versant Séolane et
stations de ski.
En chemin.
Hameau des Prats.
La rivière Ubaye.
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Jeudi
12 septembre 2019
du refuge de La Pare à Méolans –
Revel.
Levé
à 7 heures.
Petit
déjeuner avec œuf à la coque du poulailler!...
Je
quitte le refuge de la Pare à 8h30. Le chemin passe en forêt de mélèzes et
de sapins, ensuite traverse des champs.
Le
temps est splendide : belles vues sur la vallée et les montagnes du côté du
col d'Allos. En me retournant je vois les sommets et le col de la Pare,
franchis hier.
En
plein milieu d'un champ, un renard s'amuse avec je ne sais quoi, et détale
en me voyant de loin.
Ensuite
le GR® devient bien moins praticable ; après le passage d'un ruisseau, une
vague trace grimpe sur une pente de terre et de cailloux, avec des passages
abrupts.
Un
peu plus loin, des arbres en travers barrent le chemin ; il faut soit
ramper en dessous ou passer au dessus… Le sentier descend et remonte en
passant par quelques cabanes, puis redescend à nouveau vers le hameau des
Prats :
En
continuant à travers champs j'arrive sur une petite route qui mène dans la
vallée à Méolans à 15h30.
Il
y a deux gîtes d'étapes dans ce village.
L'un
d'eux était complet lorsque j'ai réservé, et le gîte des Terres Blanches,
avait de la place. D'ailleurs nous ne sommes que six, mais je suis seul à
marcher.
Le
dîner convivial et simple.
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Les sommets atour du col de la Pare.
La vallée, Barcelonnette, et col
d'Allos.
Arrivée à Méolans – Revel.
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Du col vue sur l'ubaye.
Arrivée au Lavercq.
Le vallon du Lavercq.
Trace à suivre dans la pente.
Les sources du Verdon.
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Vendredi 13 septembre 2019
de
Méolans-Revel à La Foux d'Allos,
par
le Lavercq.
Je
pars à 7h30 après le petit déjeuner.
La
journée sera longue! Il faut pratiquement faire deux étapes : le refuge au
Lavercq est fermé depuis 7 ans… Un nouveau gîte est en construction.
La
montée est agréable par une route forestière, et chemin parmi les sapins,
puis sentier par les champs secs jusqu'au col de Séolane 2273m à 10h10.
Petite pause, le ciel est bleu, le paysage magnifique
A
10h30, j'aborde la descente tout d'abord sans problème, mais bien vite le
sentier devient impraticable avec des passages étroits, glissants dans la
pente, et des traces parfois invisibles. A un moment, j'ai cherché le
sentier perdu dans le pierrier pendant un bon quart d'heure!
Un
peu plus bas, les choses s'arrangent, et un meilleur sentier passe par les
bois et prairies, pour arriver au Lavercq (ancienne abbaye du 12e siècle) à
12h30.
Je
fais une pause casse-croûte, et je repars à 12h50.
Le
vallon du Lavercq est magnifique : prairies, mélèzes, ruisseaux, composent
le décor.
Le
GR® 6, 56, grimpe en suivant une cascade et passe par l'ancienne maison
forestière de Plan Bas à 14h15.
Près de la maison forestière.
Ensuite,
le sentier redevient compliqué ; des passages schisteux, et glissants dans
la pente, et une chaîne pour se tenir.
Un
peu plus loin, d'autres traces caillouteuses en pente demandent une grande
prudence. Le sentier n'est pas entretenu.
Il
faut remonter beaucoup plus haut pour retrouver un sentier à peu près en
bon état au milieu d'herbes hautes, et de passages caillouteux.
J'arrive
enfin à la Tête de la Sestrière 2575m,
à
17 heures.
Belles
vues sur la Grande Séolane, et la crête menant au col d'Allos.
La Grande Séolane,
et le col de la Sestrière sur la
crête.
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Du col vue sur le Lavercq.
l'ancienne abbaye.
Le vallon du Lavercq.
Trace à suivre dans les pierriers. .
Le chemin mène à La Foux d'Allos.
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Le
GR® suit la crête jusqu'au col d'Allos, mais je vais bifurquer avant : en
effet, le refuge d'Allos étant complet ce soir, j'ai réservé une chambre
dans un hôtel de La Foux.
Donc
au col de la Sestrière 2461m, je prends le chemin à droite en descente ; il
suit quelques pistes pierreuses, et des ruisseaux d'où viennent les sources
du Verdon. C'est assez spectaculaire quand on pense que ce filet d'eau
sortant d'un trou entouré de cailloux, devient plus loin un torrent et une
rivière…
Il
est 18h30, j'arrive à la station de ski de La Foux d'Allos, et l'hôtel de
Sestrière, l'un des seuls encore ouvert, après cette grande et belle
journée de marche, rendue compliquée à certains endroits.
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Samedi 14 septembre 2019
de
La Foux d'Allos au refuge du col d'Allos.
J'ai
bien dormi, et j'en avais besoin. Le petit déjeuner est bien servi.
La
journée sera plus tranquille aujourd'hui…
Cela
aurait été plus logique d'aller au col d'Allos hier, pour l'enchaînement des
dernières étapes mais ce n'était pas possible! Il faut s'adapter.
Je
quitte la station à 9h30 par la route jusqu'au village de La Foux, où il y
a un sentier balisé en jaune qui monte par des sous bois, et des champs
secs où poussent çà et là des fleurs de fin d'été, jusqu'à la Baisse du
Signal 2300m.
Sentier par les champs.
A l'approche du col d'Allos.
L'entrée du refuge.
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Au départ de La Foux.
Colchiques dans les près : c'est la
fin de l'été?
Vue du Signal sur le col d'Allos et
la Grande Séolane au loin.
J'arrive
au col et au refuge, à 12h30.
Des
dizaines de voitures sur le parking, évidement la route passe devant…
La
terrasse est pleine de touristes. C'est le dernier jour, la saison est
finie, demain le restaurant, le refuge ferme.
Ce
soir, je suis seul randonneur, avec quelques clients de passage.
Très
bon dîner, dans une ambiance festive de dernier jour…
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Au col d'Allos à l'aube.
Je
suis levé de bonne heure pour prendre le petit déjeuner et partir tôt, en
prévision d'une étape que j'imagine longue mais surtout inconnue!...
Depuis
longtemps je voulais faire un tour vers le massif des Trois Evêchés qui
n'est pas sur l'Ubaye mais côté haut Verdon – Mercantour, et maintenant que
j'en suis proche je ne vais pas raté l'occasion, malgré un itinéraire
biscornu qui m'oblige à repasser par La Foux, pour aller au refuge de
l'Estrop, qui était complet hier.
Il
faut jongler avec les disponibilités, et ouvertures, fermetures, en cette
fin de saison.
Le
temps estival encourage les prolongations de randonnées.
Montée à la Baisse de l'Aiguille.
Vue de la Baisse de l'Aiguille.
Un espace vert/jaune…
Bergerie près du refuge.
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Dimanche 15 septembre 2019
du
col d'Allos au refuge de l'Estrop.
Levé de soleil sur les Trois
Evêchés.
Pour
ne pas reprendre le même chemin d'hier, j'avais repéré une trace dans les
prairies et éviter une grande partie de la route bitumée.
7h30,
je quitte le col d'Allos, en suivant cette piste qui rejoint la route un
moment, et un sentier proche d'un télésiège passe en forêt de sapins et la
piste de ski Marin Pascal très pentue.
J'arrive
à La Foux d'Allos à 8h30, là où j'étais vendredi soir et samedi matin.
Petite
pause, je repars à 9 heures.
Le
GR® jaune et rouge du Haut Verdon grimpe par les prairies, proche des
remontées mécaniques de la station. Après, le sentier devient plus
pierreux, jusqu'au signal de l'Observatoire 2579m, où j'arrive à 11h.
Très
belle vue sur tout ce que je viens de monter et les montagnes lointaines de
l'Ubaye.
Je
repars à 11h25
La
descente est assez difficile dans les pierriers, éboulis, et rochers ; il
ne faut pas perdre de vue les balisages jaunes et rouges, et les cairns pas
évident à repérer dans ce terrain minéral.
Arrivé
enfin sur un replat herbeux, et des mares et ruisseaux complètement
asséchés.
Le
sentier reprend en descente tout aussi rocailleuse : éboulis et rochers…
Je
ne suis pas mécontent d'arriver enfin au refuge de l'Estrop 2050m, mais il
n'est que 13h30. Sans savoir le temps que j'allais mettre avant de partir,
je suis surpris d'arriver si tôt.
Le
refuge de l'Estrop est bien situé dans un très beau cadre ; le gardien
Olivier très sympa.
Nous
sommes six randonneurs.
Un
berger et ses brebis, ses chiens dont un Patou circule autour de nous : en
voila un sociable qui fait la différence entre les loups et les
randonneurs!
La
douche "en plein air" avec un paravent et chauffée par un panneau
solaire est bienfaisante.
Le
dîner copieux : potage, polenta viande en sauce, dessert; et génépi…
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Vue sur La Foux et le col d'Allos.
Le versant des Trois Evêchés.
La descente avant un peu d'herbe!
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Lundi 16 septembre 2019
du
refuge de l'Estrop à La Foux d'Allos.
Ce
matin je retourne une nouvelle fois à La Foux d'Allos pour terminer cette
randonnée et faire du stop pour rejoindre Barcelonnette.
Après
le petit déjeuner, en partant du refuge à 7h40, Olivier le gardien sympa et
inquiet me demande de l'appeler dès mon arrivée à La Foux.
Merci
de prendre soin des randonneurs qui passent.
Pour
ne pas refaire le même chemin qu'hier, à la bifurcation je prends le
sentier à droite en direction de la Baisse d'Auriac, qui est paraît-il plus
aisé que celui d'hier.
Il
devient très vite une piste dans la rocaille, les pierriers, et en montant
plus haut de gros éboulis de rochers instables.
Montée Baisse d'Auriac.
Là
aussi il ne faut pas raté une marque jaune et rouge, sous peine de perdre
du temps à chercher son chemin. Au milieu des cailloux, les cairns ne sont
pas visibles de loin.
Ce
chemin est quand même moins difficile que celui d'hier par la Baisse de
l'Aiguille, et il est aussi moins haut.
J'arrive
donc à cette Baisse de l'Auriac 2386m à 9h45, en ayant mis un peu plus de
temps que ce qui était indiqué.
Par
ici, la descente est sans problème. Sur un plateau, un petit étang et des
plantes aquatiques.
Le
sentier continue sous les mélèzes, et plus bas il est barricadé : une
affiche indique que la zone de pâturage est interdite, et il faut suivre la
variante à droite qui continue par les champs desséchés et ensuite sous les
sapins et mélèzes.
J'arrive
au bas de la station de La Foux d'Allos, et il faut presque une demi heure
pour remonter en haut du village. Il est midi, je ne manque pas de
téléphoner à Olivier pour lui dire que je suis bien arrivé.
Je
vais casser la croûte, et faire du stop pour rejoindre Barcelonnette, prendre
un autocar et rentrer chez moi.
Cette
randonnée de la Haute Ubaye au Haut Verdon se termine ici.
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En arrivant près de la Baisse
d'Auriac.
Cabane forestière de l'Auriac 2020m.
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BARCELONNETTE
Cette ville est connue pour ses
maisons construites par les Barcelonnettes (habitants de la ville) à leur
retour du Mexique.
Nombreux sont les commerçants en textile
qui ont émigré entre le 19e et le début du 20e siècle. Ils sont revenus en
Ubaye après avoir fait fortune au Mexique,
et ont construit de somptueuses
villas dont certaines sont classées Monument Historique.
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