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Cathédrale du Puy en Velay

 

histoire d'un pèlerinage à pied,

du Puy en Velay

à Roma

 

 

 

La Basilique St Pierre, vue du Parco Mellini

du 21 août au 5 novembre 2006


 

IMPORTANT

Au départ du Puy en Velay, j'ai voulu suivre la Voie Régordane menant à St Gilles par Nîmes, et ensuite Arles (sur la route de Compostelle à Rome). J'ai suivi l'antique "Voie Aurélienne" de Salon de Provence à Aix en Provence, et ensuite toute la côte méditerranéenne par Fréjus, Menton. 

A partir de Ventimiglia cette route, devient Via Aurelia, et je l'ai quitté bien après Genova. 

Tout cela représente 95 % de bitume et de voie à grande circulation. 

Je ne conseille à  personne de suivre ce même chemin : rendu long, pénible, fatigant, et extrêmement dangereux par l'intense circulation : il ne s'est pas passé une seule journée sans voir un ou plusieurs bouquets de fleurs et inscriptions le long des routes! 

(Ca glace le dos!)

Pour ces raisons, je ne fais pas de description détaillée au jour le jour : je préfère informer sur ce que fut mon cheminement, en faisant place aux difficultés rencontrées, mais aussi mes émotions et mes coups de cœur.

Il existe un site Internet qui décrit presque toutes les étapes que j'ai suivi... Le problème est que nous ne sommes plus à l'époque romaine, où l'on circulait à pied ou en chars à bœufs! La route appartient aux voitures, il faut en être conscient...

A partir de la côte Ligure, on entre dans les "Cinque Terre" et son Parco Nazionale. C'est sûrement ce qu'il y a de plus beau, sur tout le parcours avec la Toscane un peu plus loin.

J'ai terminé les 400 derniers kilomètres par la Via Francigena : voie de communication reliant Canterburry à Rome depuis l'an 990.

Là aussi beaucoup de route. En fait, la Via Francigena a été transformée en strada, pour finir par la Via Cassia : grande strada traversant toute l'Italie en passant par Rome.

Je donne ces précisions, afin qu'à la lecture de mon descriptif, on ne s'engage pas à la légère sur ce parcours.

 


 

Les marques GR®, GRP®, les signes de balisage correspondants (blanc/rouge et jaune/rouge), 

et PR® sont des marques déposées par la Fédération Française de la randonnée pédestre.

Autorisation de reproduction 2008.

 

Mes étapes

 

Certaines journées comportant des dénivellations importantes, les kilomètres ne signifient rien :

il est préférable d'indiquer les temps de marche.

 

 Dates

Villes étapes

Km

Commentaires

21-août-06 Le Puy en Velay à Bizac (Hte Loire) 19  
22  Pradelles 25  
23 La Bastide Puy Laurent 27  
24 Villefort 21  
25 Genolhac (Gard) 18  
26 Portes 18  
27 Ales 29  
28 Vézénobres 17  
29 La Calmette 24  
30 Nîmes 15  
31 St Gilles 23  
1er septembre St Gilles (repos) 0  
2 Arles (Bouches du Rhône) 19  
3 Stes Maries de la mer (en bus) 0  
4 retour à Arles en Bus 0  
5 d'Arles à Mouriès 22  
6 Salon de Provence 24  
7 Eguilles 24  
8 Aix en Provence, et le Tholonet 15  
9 Puyloubier   8 h du Tholonet à Puyloubiers par les crêtes de la Montagne Ste Victoire
10 Trets 11  
11 La Ste Baume 18  
12 Le Plan du  Castellet (Var)   8 h par le massif de la Sainte Baume jusqu'au Castellet
13 au 16 Sanary sur Mer (pause familiale) 18 7 h du Plan à Sanary  par le Gros Cerveau
17 Toulon   6 h de Sanary à St Mandrier par Notre Dame du Mai
18 La Londe les Maures 37  
19 Cavalaire 39  
20 Ste Maxime 25  
21 Fréjus 23  
22 Théoule sur mer (Alpes maritimes)   9 h par la traversée de l'Estérel
23 Grasse 20  
24 La Colle sur Loup 25  
25 La Colle sur Loup (le déluge!) 0  
26 Castagniers 27  
27 N.D du Laghet 16  
28 Menton 17  
29 Menton 0  
30 San Remo 26  
1er octobre Imperia 30  
2 Alassio 23  
3 Finale Ligure 26  
4 Albisola marina 31  
5 Voltri - Prà 28  
6 Genova (centre) 15  
7 Camogli 26  
8 Rapallo (Casa del Pellegrino)   8 h par San Frutuoso, Portofino, Santa Margherita
9 Sestri Levante   8 h par Zoagli et traversée de la ville de Chiavari
10 Moneglia 22  
11 Levanto   6 h 30 par les forêts de pins, les falaises (bonnes dénivelées)
12 Vernazza   5 h par les forêts, et falaises (importantes dénivellations)
13 Biassa   7 h par Riomaggiore (bonnes dénivelées)
14 Portovenere   3 h par forêts de chataigniers et Campiglia
15 Sarzana   Bateau et 2 heures de Lerici
16 Pietrasanta 37  
17 Lucca 34  
18 Lucca 0  
19 Altopascio 17  
20 San Miniato Basso 34 10 km de plus, suite aux indications erronées.
21 Castelfiorentino  (la pire journée!)   6 h sous la pluie, dans la boue, et sur la route : chemins mal indiqués, et me retrouver à Castelfiorentino alors que je devais être à Gambassi !
22 Gambassi  8 + 8 km aller / retour pour rien : chemin mal balisé pour San Gimignano :
23 San Gimignano 18 par la route ( le sentier se perd dans les buissons! )
24 Monteriggioni 25  
25 Siena 14  
26 Ponte d'Arbia 24  
27 San Quirico d'Orcia 20  
28 Radicofani 29  
29 Aquapendente 24  
30 Bolsena 20  
31 Montefiascone 18  
1er novembre Viterbo 17  
2 Capranica 25  
3 Campagnano 23  
4 La Storta 24  
5 ROMA 15  

Photo de fond prise de la Coupole de la Basilique St Pierre

 

 

"Le chemin de Régordane"est une portion de voie qui reliait l'île de France au Languedoc au 9e siècle.

Dès le début du 14e siècle, cette voie devient  moins fréquentée, et moins entretenue : la plupart des voyageurs venant du nord de la France préfèrent suivre le Rhône tout proche, plus facilement accessible. 

Au départ du Puy en Velay, la Voie Régordane traverse la Haute Loire, la Lozère, et le Gard, donc les Cévennes. 

C'est un lien entre le massif central et la Camargue. 

 

Aujourd'hui, la plus grande partie de ce chemin est goudronné et passe par une Départementale à grande circulation dans l'axe Clermont-Ferrand, Le Puy, Nîmes, Arles. D'ailleurs la ligne de chemin de fer Paris - Clermont - Nîmes côtoie la route dans la majeure partie. 

Il existe un topo guide pour cette Voie Régordane : sur le chemin de St Gilles. Je ne citerai pas le nom de l'éditeur ; ce bouquin à la couverture verte, est nul! Plein d'incohérences, bourré d'erreurs, de fautes, d'explications erronées : les descriptions ne correspondent pas aux extraits de cartes à la fin du topo, où il y a des petits points rouges supposés être le chemin à suivre, totalement en dehors dudit chemin!

Des anomalies : à un moment on nous dit (je cite) "lors de notre passage, le toit était sur la maison"... Quid !

Qu'est-ce-que çà signifie?

En fait la maison en question est écroulée!

 

Tout çà n'est rien, le plus grave sont les erreurs de direction : "laisser le village et le cimetière à gauche"... alors qu'il est à droite! 

Tout le trajet entre Portes et Alès est faux ; même les habitants du village de Mercoirol ne connaissent pas le chemin décrit sur le topo. j'ai passé une heure et demie à chercher, pour finir par suivre la D906 jusqu'à Alès.

J'ai relevé des anomalies à chaque page.

Des noms de rues inconnus, etc....

 

J'ai décroché le pompon avant d'arriver à La Calmette en suivant le chemin indiqué pour me retrouver au milieu d'un terrain de tirs et de ball-trap interdit au public.  

Il y a aussi des renseignements erronés pour les hébergements : un gîte d'étape fermé depuis quatre ans! Un hôtel vendu  en appartements. Une salle communale qui pouvait servir de gîte occasionnel, reprise par la mairie pour ses besoins etc... etc...

La liste est longue.

 

J'ai écrit à cet éditeur. Sa réponse : "Nous possédons des mises à jours que nous adressons à nos clients lorsqu’ils achètent le guide par notre intermédiaire, depuis notre site web."

Ils m'ont proposé un geste commercial , en m'offrant un livre au choix de leur collection !...

 

A mon avis, une carte routière peut suffire ; et pour les hébergements, les chercher pour chaque village, sur Internet avant le départ.

 

En dehors de toutes ces difficultés, il y a quand même de belles choses à voir! Hameaux agricoles, grandes forêts de sapins, de hêtres, ou de châtaigniers, et des villages au patrimoine culturel et religieux important. 

 

 

PRADELLES : classé l'un des plus beaux villages de France, avec ses maisons du 16e siècle dominant la vallée de l'Allier.

 

 

 

VILLEFORT et son lac très touristique en été, 

au pied du Mont Lozère.

 

 

 

GENOLHAC : la place St Pierre, 

 

 

et le clocher à peigne de l'église.

 

 

PORTES et son château fondé au 11e siècle, surnommé le vaisseau en Cévennes, pour sa forme en éperon.

 

 

 

 

 

 

VEZENOBRES : le village médiéval du Gard, à flanc de coteau.

 

 

 

NIMES : ses arènes, sa Feria, sa Maison Carrée, 

et ses 2000 ans d'Histoire!

 

 

 

Bas relief du Tympan de l'Abbatiale de St Gilles

 

 

SAINT GILLES : Monastère du 7e siècle dédié à St Pierre et St Paul.  L'Abbatiale du 12e siècle :  

(classée Patrimoine mondial de l'UNESCO). 

La crypte renfermant le tombeau du Saint. 

Le musée de la Maison Romane : fin du 12e siècle.

 

 

 

 

 

 

L'un des moments forts de ce 1er septembre, fête de St Gilles : 

sur le parvis de l'Abbatiale, rencontre et prière  intercommunautaire pour la Paix entre catholiques, protestants, juifs et musulmans.

 

De St Gilles à Arles par la Camargue

 

 

L'abbaye de Montmajour, entre Arles et Fontvieille.

 

 

 

A St Gilles, j'ai suivi la berge du petit Rhône jusqu'à Arles, pour éviter le goudron et la circulation.

Après un passage par la Camargue, et une pause le temps d'un week-end aux Saintes Maries de la Mer, j'ai repris mon périple à Arles et par la route : direction Fontvieille. 

Une dame m'interpelle alors que je mangeais une pomme sur un banc : 

"Vous devez marcher vite, je vous ai croisé en voiture à la sortie d'Arles..."

Un petit crochet par la colline et le moulin d'Alphonse Daudet.

La route, encore la route! et un bout de sentier dans les pins, les fleurs et surtout, les oliviers,  jusqu'à Maussane les Alpilles. Une petite route continue jusqu'à Mouriès.

 

Un beau tronçon du GR® 6 passe par Aureille au milieu des oliviers, et s'ensuit le chemin de St Pierre : je me dis que je suis sur la bonne voie pour Rome...

 

Après Eyguières et la cueillette d'amandes, figues, au bord des champs verdoyants le long de petits canaux, j'arrive à Salon de Provence.

A partir de Salon j'ai suivi la fameuse "Voie Aurélienne", créée de Rome à la côte Ligure, et la Méditerranée jusqu'à Arles, en  240 avant Jésus Christ... 

L'itinéraire en Narbonnaise devenait voie Domitienne, et se dirigeait vers l'Espagne.

 

Pour le moment, les passages par les vignes et les oliviers sont très courts, la Départementale 17 est le tronçon le plus important.

 

Un bout de voie Aurélienne, "asphaltée" 

mais encore au milieu des champs.

 

Salon de Provence

 

 

Mon passage à Aix en Provence devait être l'occasion pour visiter l'exposition Cézanne, mais hélas tout était complet ce jour là!

 

Refuge Cézanne au pied de la Montagne Sainte Victoire.

 

 

 

La Montagne Sainte Victoire à l'aube.

 

Je ne comprends pas pourquoi on veut nous faire passer par la D 17 au bas de la Montagne Sainte Victoire!

La traversée des crêtes est jugée par les associations et baliseurs bénévoles, comme dangereuse et non pèlerine...

Sur la petite portion de 8 km, entre Aix et le Tholonet, cette route départementale étroite, sans bas côté, et avec de nombreux virages me parait plus dangereuse que de marcher sur les crêtes, ainsi que la fameuse Voie Aurélienne qu'il faut suivre tout le long de la côte! 

Quant à la notion de "non Pèlerine" il faudrait m'expliquer pourquoi on serait plus pèlerin en marchant sur des routes, qu'en suivant des sentiers à l'écart des grandes voies!

Il est vrai que j'ai mis plus de temps à monter au sommet de Sainte Victoire, qu'à suivre la route : mais suis-je pressé? Non.

Tous les chemins mènent à Rome! et les plus agréables sont si peu nombreux!

 

 

 

La Croix de Provence

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la montée au Prieuré, la traversée de Sainte Victoire par les crêtes, offre de jolis points de vue jusqu'aux Cévennes, où je suis passé il y a une douzaine de jours! 

Plus au nord : Montmirail, et le Lubéron .

Au sud la Sainte Baume : pour les prochains jours.

 

Entre la Croix de Provence et le Pic des Mouches, les crêtes sont formées de bosses et de trous, des "marmites" dans la roche calcaire. 

Il faut bien suivre l'arête, et les cairns ; vers la fin il y a un passage avec des mains courantes.

 

 

 

La Montagne Sainte Victoire est aussi un site d'escalade réputé : la voie de la Croix de Provence depuis le grand dièdre au dessus du refuge, le Grand couloir, et l'arête Genty sont les plus fréquentés.

Entre Puyloubier et Trets, le GR® 9 suit une petite route par la plaine en passant par les champs et les vignes. 

Je retrouve un peu de nature, dans les pinèdes, et la forêt domaniale de Sainte Baume, et ses chênes. 

 

Le village de Trets, et Sainte Victoire

Le paradoxe des chemins :

Peu après Trets, le balisage du GR®

et une pancarte Propriété privée, accès interdit...

sur le même arbre! 

 

 

 

 

 

Après Plan d'Aups, et l'Hostellerie de la sainte Baume, je grimpe au sommet du Saint Pilon, en ayant fait auparavant une halte à la grotte de Sainte Marie Madeleine.

 

Là aussi, il faut traverser toute la crête, et redescendre sur Cuges les Pins, village où il n'y a aucun hébergement possible, pas même un hôtel... Il faut continuer par la route jusqu'au Camp du Castellet.

 

 

Le massif de Sainte Baume

Le Castellet

 

 

 

Succession de routes et sentiers : des bouts de GR® 51...

après le Plan du Castellet, je décide de passer par le Gros Cerveau, "tant pis si çà ne fait pas Pèlerin" ; mon goût de la grimpe et de la montagne l'emporte même au bord de la mer!

Une piste forestière passe sous le sommet, avec de belles vues sur toute la baie de Six Fours et Sanary, où je vais m'arrêter quelques jours pour une "pause familiale."

 

 

Sanary sur Mer

 

 

Chapelle de la Pépiole, entre Sanary et Six Fours : sa particularité est d'avoir une triple abside.

Elle fut construite au 6e siècle, réédifiée au 11e siècle.

Restaurée en 1980. Les vitraux sont de fonds de bouteilles.

 

Les îles des Embiez en montant à N.D du Mai

 

De Sanary sur Mer, je suis passé par la côte et par endroits le sentier des douaniers jusqu'au Brusc sur Mer. Un chemin par les pins parasols et maritimes mène à un sentier balcon sur les falaises, et ensuite Notre Dame du Mai : superbe vue sur tout ce que je viens de traverser, et la rade de Toulon.

Descente par Fabregas et les Sablettes plage des Toulonnais! 

 


 

A partir de Toulon, une piste cyclable à l'écart de la route mène jusqu'à Ste Maxime. Entre temps, je fais une petite montée à Bormes les Mimosas, ainsi qu'à Gassin, village perché au dessus du golfe de St Trop', où la vue sur tout l'arrière pays est magnifique.

Bormes les mimosas

 


 

 

l'Estérel

 

 

St Mandrier et rade de Toulon

 

 

 

 

 

Il faut continuer par la route jusqu'à Fréjus, et à partir de là je choisi de passer par l'Estérel... 

Cathédrale de Fréjus : Ve siècle


Fatigué du bitume, et puisque j'en ai la possibilité, je préfère m'évader une journée par les chemins balisés ou non, dans ces roches ocres et rouges, et les pins dont beaucoup ont brûlés les étés précédents! 

Belle occasion de gravir le Mont Vinaigre pour admirer le paysage!

 

 

Je passe par Théoule sur mer, et plutôt que de continuer par "l'itinéraire pèlerin" sur la côte que je connais comme ma poche... je monte à Grasse par la route, certes : mais çà serait pire par le bord de mer! 

Je continue ensuite par La Colle sur Loup et ses gorges, St Paul, Vence, St Jeannet, par des petites routes tranquilles.

                                            Vence

 

Castagniers près du Mont Chauve le bien nommé : il est en feu chaque été! Nice est au bas dans la brume.

Lorsque les balisages n'ont pas  disparu dans les incendies, j'arrive à repérer des bouts du GR® 51... mais souvent il vaut mieux suivre la route pour ne pas se tromper! 

Le sanctuaire de Notre Dame du Laghet est entouré de bois calciné.

 

 

Une rue de Grasse

 

 

 

Monaco vu de Roquebrune

 

 

 

 

La route mène à Roquebrune : autre village perché. L'une des choses essentielles à voir, est un olivier millénaire!

 

L'olivier millénaire

 

Descente ensuite à Menton, où je dois faire l'ultime étape avant d'entrer en Italie.

 

Menton

Sculpture à la mémoire du Héros de l'Odyssée

Ulysse, Roi d'Ithaque. 

 


 

 

 

 

 

 

 

A partir de Menton, et jusqu'à Ventimiglia le long de la route, il y a un large trottoir.

Je me dis que c'est une chouette idée... mais c'est trop beau pour que çà dure au delà de San Remo!

 

Route, trottoir, et par moments il est possible de marcher sur la plage, alors que des baigneurs profitent de la clémence du début d'automne. Malgré la circulation plutôt délicate, je passe par des villages côtiers, et des stations touristiques agréables : Bordighera, Ospedaletti, et San Remo avec toute la jeunesse des environs dans ses rues ce week-end. 

 

A la frontière italienne

Un petit tour par le Parc Nobel en hommage à Alfred Nobel décédé ici.

 

C'est à San Remo que j'ai reçu l'un des meilleurs accueils de tout mon pèlerinage, chez les sœurs du Collegio Missionario di San Francesco d'Assisi. Il fallait le dire!

 

 

Je vais longer la route après San Remo, et un homme en contrebas m'appelle : "Roma,... Roma...." et me fait signe de descendre! Je dois vraiment avoir l'air de celui qui va à Rome, ou c'est un signe providentiel! 

En effet, le chemin suit l'ancienne voie ferrée et évite la route. Hélas pas longtemps ; après des tunnels, et lampe frontale obligatoire, je me retrouve devant des clôtures, des chantiers, et des "Vietato l'ingresso"  tous les dix mètres! Il faut remonter sur la route, et continuer jusqu'à Imperia, constitué de deux villes : Porto Maurizio, et Oneglia. Je dois chercher la "pensione San Giuseppe" d'une ville à l'autre : personne ne connaît... et lorsque je trouve enfin après avoir tourné en rond pendant deux heures, je suis reçu comme "un chien dans un jeu de quilles"! Le directeur n'est pas là, et les "sbires" regardent le Grand Prix de F1 à la télé... 

Je suis bien loin de l'accueil d'hier.

Je m'enfuis de cet endroit, et recherche un hôtel. Il est plus de 6 heures du soir, lorsque j'arrive à la Croce di Malta, au bord de la plage. 

J'aurai dû venir plus tôt au lieu de perdre mon temps : je me serais baigné!.... d'autant qu'ici l'accueil est agréable et sympathique.

 

Les autres jours se passent à peu près de la même façon... Quand il n'y a pas d'hébergements adaptés, c'est à dire spécifiques pèlerins comme les Monastères, Couvents, ou Paroisses, il faut trouver un hôtel, ou se résigner à passer la nuit sur la plage...

Les stations balnéaires de la côte Ligure sont très touristiques. 

 

Dans les bars, et restaurants du bord de mer, on fait le grand nettoyage avant de ranger les matelas, les transats qui sont sur les plages depuis avril. 

 

Albisola Marina : village de céramistes

 

Alassio, Finale Ligure, Albisola marina, comptent encore de nombreux touristes en ce début octobre.

Varazze, très agréable village le long de la plage avec la stèle à la mémoire de Fausto Coppi.

 

 

Une note de gaieté près de la route : 

un balcon fleuri sur une façade rose, et un mur décoré. 

Un bout de chemin le long de la mer.

 

 

Il faut passer par des zones portuaires sans intérêt : Portovado, important port de commerce où des milliers de containers sont entreposés sur les quais, et attendent les cargos qui croisent au large. Le long de la route, des bâtiments en ruine! Je dois traverser Savona, grande ville industrielle, bruyante, et aller faire étape un peu plus au calme à Albisola...

 

A certains moments trop brefs, il est possible de descendre le long de la mer, et marcher sur une ancienne voie de chemin de fer transformée en piste à l'écart de la circulation, mais les nombreux tunnels souvent en travaux nous obligent à remonter sur la route, la "Via Aurelia" appelée S.S n°1.

 

De temps à autres, une maison cantonnière indique les kilomètres restants! Je constate avec joie que je ne suis plus qu'à 567 km de Rome.... 

J'essaie de ne pas y penser : il fait très beau et chaud, je préfère me fixer sur la mer, les falaises, en surveillant les voitures, et les camions, tout proches! 

la Via Aurelia

Le lendemain je continue jusqu'à Voltri et Prà.  

Impossible d'échapper aux nuisances : d'un coté la grande route, et de l'autre la voie de chemins de fer, et pour compléter le tableau, il y a les sirènes des bateaux, et les avions qui décollent et atterrissent de l'aéroport de Genova tout proche!

La totale de la vie industrielle... C'est bien pour çà que la chambre d'hôtel ne coûte que 20 euros.

 

J'arrive quand même à dormir, fenêtre fermée, et la couverture sur la tête!

 

"Demain sera un autre jour"!

 

Une partie du port de plaisance

 

 

 

 

Piazza della Vittoria

 

Il faut traverser Sestri Ponente, la zone industrielle, et la périphérie de Genova, avant d'arriver dans le centre ville.


Depuis le moyen age, Gènes est une ville prospère surtout grâce à son port, qui est encore de nos jours le 2ème de Méditerranée après Marseille. 

Genova est l'une des Républiques maritimes italienne qui a duré huit siècles.

 

Aujourd'hui l'activité est toujours très importante, et c'est une ville universitaire.

 

Cathédrale San Lorenzo

 

 

A voir : le vieux port (porto antico) 

et le plus grand aquarium d'Europe.

La cathédrale San Lorenzo du XIe siècle.

Toutes les petites rues de la vieille ville.

 

 

 

 

 

 

 

Après Genova, la large avenue mène à Bogliasco : village en bord de mer, et heureux prélude à ce qui va suivre...

Je peux quitter la route, et marcher le long de "passeggieta"  sur les falaises, dans les criques avec les vagues et les embruns qui éclaboussent sous un soleil radieux après la grosse ondée!

 

Bogliasco après l'orage

 

 

Arrivé à Camogli, village de pêcheurs et de touristes aux hautes maisons en bordure de mer. Les teintes ocres et dorées des façades apportent une luminosité extraordinaire dans le soleil couchant... 

Un très très beau site.

A ne pas manquer l'Eglise Santa Maria Assunta bâtie au XIe siècle, reconstruite et agrandie aux XVIe et XIXe siècle.

A noter que le Pape Jean Paul II avait proclamé cette église : "Basilique mineure", ce qui lui confère une importance dans l'histoire du culte.

 

 

 

Filets de pêcheurs au soleil couchant.

 

 

 

 

 

Camogli

 

 

A partir de Camogli, le paysage change complètement de couleur, et de forme.

Une fois de plus, j'ai envie de faire autre chose que suivre l'itinéraire du pèlerin lambda, que l'on fait passer par la route sous prétexte que c'est plus court, et que les motivations ne sont pas les mêmes que le randonneur...

Je fais cette marche vers Rome "en pèlerin" et avec la foi qui m'anime, mais s'il y a des chemins plus agréables que d'autres, je les privilégie!

 

 

 

 

Je monte par les nombreux escaliers de Camogli à San Rocco. Le panorama est magnifique sur la mer jusqu'à Genova. Un sentier empierré grimpe par les bois de pins et de châtaigniers.

 Je redescends de l'autre côté sur l'Abbazia San Frutuoso. 

Une Abbaye au fond d'une crique... j'ai la chance d'arriver assez tôt : au bout de 45 minutes de pause, c'est l'invasion! Les touristes arrivent par bateaux de Portofino sur ce bout de plage de 50 mètres de long, et le marchand de pizza  et panini se frotte les mains! 

 

 

 

 

Autour de San Frutuoso

 

 

L'Abbazia San Frutuoso, 

habitée par une communauté de religieux

 

 


 

 

Je continue par cet agréable sentier au milieu des oliviers, des pins, dans les falaises au dessus de la mer. 

Au passage je cueille de délicieuses arbouses ; les nombreux touristes qui passent par là ne s'attardent même pas à en ramasser!

 

 

 

 

 

 

 

Portofino

 

Passage par Portofino : le fin du fin de la Riviera. En ce mois d'octobre tout est encore plein. Mieux vaut ne pas s'attarder ici : un panini et 1/4 d'eau minérale 11 euros. 

Je file plus loin!...

Malheureusement je suis obligé de continuer le long du trottoir sur la route : il n'y a plus de chemins dans les bois.

J'arrive à Santa Margharita Ligure, c'est le même style que Portofino mais en moins cossu. 

Je continue plus loin : Rapallo, petite station au bord de la mer. J'ai une adresse intéressante : le Santuario di Montallegro.

 

 

 

Il faut prendre le Funivia à l'autre bout de la ville. J'arrive juste, 17 h 30 c'est la dernière benne! Me voila transporté à 600 mètres d'altitude au dessus des pins et des chênes, sans avoir téléphoné ni prévenu personne! 

 

 

Le golfe de Portofino vu de la casa del pellegrino.  

 

La casa del pellegrino est un imposant bâtiment : je suis seul! je peux même choisir ma chambre... au 2e étage, vue superbe sur la mer, jusqu'au golfe de Portofino où j'étais ce matin. J'assiste à un coucher de soleil sublime avant de descendre dîner. Tout cela pour un prix équivalent à un bon gîte d'étape!

 

 le Santuario di Montallegro, le soir

 

 

Le lendemain matin

 

Après être descendu de Montallegro par des sentiers dans les bois de pins, je retrouve le bord de mer et la route menant à Zoagli, et la ville de Chiavari qu'il faut traverser.

En suivant un trottoir, et aussi la plage j'arrive à Sestri Levante. Nouveau coup de cœur pour ce village, en plus de l'accueil chaleureux au Centro Madonnina del Grappa.

Une grande allée relie la ville à la presqu'île formant deux baies aux noms enchanteurs : la baie des contes de fées, et la baie du silence... qui porte bien son nom : aucun bruit ne vient troubler l'air et l'eau. Même les vacanciers sont silencieux!

Un chemin conduit à l'église St Nicolas en haut de l'isthme, à l'emplacement où les Génois avaient édifié un château en 1145. 

 

 

 

Sestri Levante : Baia del Silenzio

 

 

 

 

 

Sestri levante est l'un des points de départ dans le massif des "Cinque Terre" : l'entrée dans le parc national se fera plus loin.

 

Petite montée par un chemin balisé à la Punta Manara parmi les oliviers sous lesquels des filets sont tendus pour recueillir les fruits. Ensuite traversée de forêt de pins et de chênes verts par des sentiers balcons, et vue superbe sur la mer.

Depuis deux ou trois jours, j'ai perdu la trace "asphaltée" de la Via Aurelia, pour mon plus grand plaisir!...

 

 


 

 

Moneglia et sa plage.

 

La presqu'île de Sestri Levante

 

 

 

 

Après le village de Riva, le sentier passe ici aussi dans une forêt de pins ravagés par des incendies... 

Montée à la Torre Punta Baffe du XVIIe siècle, et le chemin continue au dessus de la mer jusqu'à Moneglia, petite station touristique. Il est à peine 16 heures.

 

On est le 10 octobre, il fait 28° et l'eau est à 20° 

Inutile d'en dire plus!....

 

Le sentier balcon grimpe à travers bois au dessus des falaises ; il y a aussi de nombreux arbousiers. A défaut de manger autre chose, je me gave de fruits de la nature!

Les chasseurs sont présents... j'en rencontre une dizaine, et les coups de fusils retentissent partout.

 

Les journées sont en dents de scie dans les Cinque Terre : montées, et descentes continuelles, 200 mètres par ci, 150 mètres par là, 300 mètres ailleurs, avec un pic à 400 mètres près du mont Serra. Le tout entrecoupé par les passages aux villages du bord de mer : Deiva Marina, Framura, Bonassola. Tout cela me plait beaucoup,  les routes bitumées sont heureusement à l'écart de ce petit paradis.

Pour les touristes, un petit train relie chaque village en passant dans les tunnels sous la montagne!

Je suis bien heureux de contempler tout çà d'en haut. Il fait beau et chaud, je me sens très bien, et "je traîne" volontairement en faisant des étapes plus courtes que prévues... 

A Levanto, on entre dans le Parco Nazionale delle Cinque Terre :

 

"Un paysage à sauver, la mer à défendre."

 

 

Vernazza

 

 

 

Des villages plaqués contre la roche ou accrochés aux falaises : Monterosso, Vernazza, Corniglia, Manarola, sont très touristiques et demandent une protection constante. 

Vignobles en terrasses, et jardins en escaliers, petites criques, et plages sauvages presque inaccessibles sont autant de coups de cœur.

 

 

Fin d'après midi à Vernazza

 

 

Manarola

Manarola

 

 

 

Fresque sur la Via dell'Amore (détail)

 

 

 

A noter qu'un péage de 3 euros pour la journée, est demandé sur le chemin le plus fréquenté. 

Est-ce bien ou mal?

Force est de constater que le sentier est impeccablement tenu, malgré les milliers de passants qui n'ont pas forcément l'habitude de marcher à pieds. 

 

 

 

 

 

Entre Manarola et Riomaggiore le chemin taillé dans le rocher a été baptisé " Via dell'Amore". De nombreuses peintures agrémentent les parois, et les amoureux viennent graver leurs prénoms à vie, et leur "ti amo"... 

Sur la Via dell'Amore 

 

 

 

Riomaggiore vu de Montenero

 

 

 

A Riomagggiore je remonte vers Montenero, mais il n'y a pas d'hébergement possible : je continue par la magnifique forêt de châtaigniers jusqu'à Biassa et son Ostello Tramonti : (auberge de jeunesse) occupée en grande partie par des jeunes américains en vacances.

 


 

Le lendemain je repars en montant par les châtaigniers, direction Campiglia, et nouveau sentier balcon sur les falaises qui redescend à Portovenere, extrémité sud des Cinque Terre, et à l'entrée du Golfe de La Spézia, qualifié aussi du nom de : 

" Golfe des Poètes... "

 

Les îles Palmaria et del Tino le long de la côte Ligure

 

Les Grands Poètes Romantiques : Goethe, Byron et Shelley ont fréquemment séjourné autour de Lerici sur la rive en face.

 

 

Les vignes et la mer après le Santuario di Montenero

 

 

 

 

 

L'église San Pietro à l'extrémité de Portovenere

 

 

Portovenere

 

 

 

 

Coucher de soleil dans les murailles

 

 

Portovenere : de l'Eglise San Pietro au Fort Génois. 

 

 

 

Pour éviter la route, et la traversée de La Spézia, j'ai l'intention de prendre une navette bateau à midi et demi. 

 

Au moment où j'arrive sur le port, on m'annonce qu'un bateau part dans cinq minutes! il est 10 heures, et je gagne du temps, vu que cet après midi je dois marcher...

Il faut à peine un quart d'heure pour traverser le Golfe des Poètes, jusqu'à Lerici, et son imposant château médiéval. 

Lerici, lieu de prédilection des Romantiques Anglais, notamment Byron, et Shelley dont le bateau avait fait naufrage ici.

 

 

Sur les hauteurs de Lerici, vue sur le Golfe des Poètes, 

Portovenere et les îles

Il y avait longtemps que je n'avais plus vu le bitume des routes...

Ca ne pouvait pas durer!

Dans les Cinque Terre, pas de "strada", mais après Lerici je retrouve ma chère Via Aurelia à suivre jusqu'à Sarzana ; il m'a fallu du temps pour la récupérer, parce que  les panneaux ne sont pas en surnombre! 

 

Place Matteoti à Sarzana

 

 

 

 

Sarzana, ancienne place forte, citadelle du XVe siècle.

La Cathédrale di Santa Maria Assunta 

et l'Eglise San Francesco du XIIe siècle.

Les nombreux monuments historiques et les boutiques de luxe se côtoient avec bonheur.

 

 

Après Sarzana, sa citadelle et ses rues piétonnes, je me retrouve dès le lendemain dans "l'enfer Via Aurelia": voitures, camions, et poussière sont mon lot dans la traversée de Carrara, ses carrières, et ses "caves" de marbre blanc. Il y a des centaines de palettes le long de la route, et les camions transportent des blocs de marbre de dizaines de tonnes,  le tout dans un vacarme et une poussière indescriptibles. 

Je n'ai même plus envie de faire de photos, tant je trouve çà moche et sans intérêt... Bien sur c'est le travail de milliers de gens, mais il faut suivre cette route décrite sur le topo, parce qu'il n'y en a pas d'autres. 

"Et çà ne ferait pas pèlerin d'aller par des sentiers agréables!"

Enfin bref, je n'ai pas le choix...

Je passe par Massa, ville assez importante, et la route....

Quand il y a un chemin avec une indication au départ, çà ne dure pas longtemps ; au bout de deux ou trois kilomètres il faut revenir en arrière sous peine de s'enfoncer en terrain inconnu!

 

 

Arrivée à Pietrasanta

 

 

 

 

 

 

A un moment donné une petite route tranquille passe par différents hameaux avant d'arriver à Pietrasanta. 

Je rejoins la Via Francigena, et je vais la suivre jusqu'à la Via Cassia et Rome!

Ici la plupart des habitants ignorent que leur maison est sur une voie historique.

 

 

 

 

 

Place du Dome et Campanile en briques 

de l'Eglise St Martin du XIIIe siècle

 

La Via Francigena est le chemin de pèlerinage menant de Canterbury à Rome depuis le moyen âge. 

Après la Manche, le nord de la France, le Jura, la Suisse, le col du Grand St Bernard, l'Italie du Nord, et la Lombardie, la Toscane, et la Lazio.

Moins connu et moins fréquenté que le chemin de Compostelle, ce sont les deux grands pèlerinages Chrétiens, avec pour Rome, le secret espoir de le poursuivre jusqu'à Jérusalem... 

 

Les petites routes et les chemins se succèdent par les prairies et les oliviers, les villages : Camaiore, Montemagno, Valpromaro. Les balisages sont inexistants! il faut chercher, et demander son chemin.

A la chapelle San Michele Arcangelo, la route reprend jusqu'au Ponte San Pietro, où il y a des flèches jaunes et blanches dans tous les sens sur la route!

Après le pont  on croit rentrer dans Lucca, mais on en est à 5 km. Une pancarte devant un supermarché indique l'Ostello San Frediano... c'est archi faux, puisque cette auberge est en centre ville à une heure à pied! 

 

Sur cette route de Rome, beaucoup de choses déroutent... 

 

Je comprends de mieux en mieux, qu'il n'y ait personne à pied depuis mon départ du Puy en Velay... Rien! pas l'ombre d'un pèlerin et encore moins d'un randonneur ; de temps à autres un vététiste dans une auberge de jeunesse, c'est tout...

 

Ce jour là, j'arrive à l'Ostello San Frediano à la nuit tombante, 19 heures! et sans avoir prévenu. 

Je cours souvent le risque de passer la nuit dehors, mais je compte beaucoup sur la Providence.

 

En traversant Lucca pour me rendre à l'Ostello, je me dis que cette ville est trop belle  pour repartir demain : il faut rester un jour pour visiter, et je ne le regrette pas! 

Tout d'abord l'Ostello San Frediano est une Auberge de jeunesse très confortable, dans l'aile d'un bâtiment très ancien.

 

A Lucca, on entre en Toscane.

 

San Michele (XIIe siècle)

LUCCA

Basilique San Frediano construite à partir de  1112

 

Lucca est d'une richesse historique remarquable : 

- la Basilique San Frediano

- la Cathédrale San Martino

- l'Eglise San Michele

- les remparts qui ceinturent la cité et la piste piétonne

- les petites rues étroites, et fraîches.

- la via Mordini qui ceinturait la ville au IIe siècle

- mais aussi la via Filungo avec ses commerces de luxe et de grandes 

marques.

 

 

 

 

Statue et maison natale de Puccini.

 

Torre Guinigi XIVe siècle

 

De Lucca à Altopascio, il n'y a rien à dire, c'est un jour comme les autres : bitume route chemin,.... chemin route bitume !

L'accueil à Altopascio est par contre très chaleureux. Il faut s'adresser à la bibliothèque de la Mairie.

J'ai été hébergé gratuitement à la Foresteria del Pellegrino : c'est très sommaire, mais sympathique! et j'ai eu droit à un superbe timbre sur mon carnet... 

 

 

 

Dans l'étape suivante, je devais normalement retrouver le tracé historique de la via Francigena, mais avec les balisages défaillants, les indications erronées, et les pancartes à l'envers (Mais oui!)...

Tout est fait pour transformer cette route vers Rome en parcours du combattant, ou si on le prend avec le sourire, en jeu de piste!

Encore une journée ou je fais une dizaine de kilomètres de plus que prévu...

Je finis par retrouver cette antique Via Francigena en pataugeant dans la boue : il a plu cette nuit!

La route continue par Ponte à Cappiano, Fucecchio, et San Miniato Basso. Ici aussi accueil sympathique à l'Arciconfraternita di Misericordia (Association de secouristes bénévoles et ambulanciers).

 

La galère continue le lendemain : d'habitude il fait beau et l'itinéraire passe par des routes, et aujourd'hui il pleut et il faut suivre un chemin au milieu des champs dans la boue ; çà glisse, je m'enfonce jusqu'aux mollets et je patauge dans l'eau comme un gamin ! 

Vers Campriano, plus de marquages, des sentiers sans indications, et me voila dans une descente sous le pluie, et  le brouillard. Je me retrouve sur une route avec des flaques de vingt centimètres d'eau! Évidemment aucune voiture ne s'arrête ; au contraire, je suis aspergé, comme si ce qui tombait du ciel n'était pas suffisant!

 

Un panneau indique Castelfiorentino à 7 km. Je devais aller à Gambassi!... 

 

En arrivant, je vais direct à l'Auberge de Jeunesse : je suis trempé, ainsi que le contenu du sac à dos.

Il y a là un américain qui traverse l'Italie en vélo. Il est aussi mouillé que moi, et on étend notre linge un peu partout!

Je n'ai même plus envie d'aller voir comment est ce village de Castelfiorentino : d'ailleurs je n'ai plus rien de sec à me mettre.

 

Demain sera un autre jour...

 

 

Le lendemain matin je prends la route pour Gambassi à huit kilomètres, et je continue par un chemin soi disant "bien tracé et balisé" vers  San Gimignano. Dans le fond du vallon à Loiano, une flèche VF (via Francigena) et plus loin, plus de marques, mais des sentiers encore dans tous les sens se rétrécissent et s'enfoncent dans les broussailles au fur et à mesure que j'avance.

Je rebrousse chemin : 2 heures pour rien ! et je remonte au village.

 

Gambassi est une station thermale. Il y a un magnifique jardin, et de l'esplanade on voit au loin San Gimignano où j'irai demain, mais par la route : dès qu'il y a des sentiers c'est la croix et la bannière pour s'y retrouver.  

 

Gambassi : la via dello Spedale

 

 

 

 

 

Gambassi Terme : le jardin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

San Gimignano, cité médiévale Toscane par excellence, à une cinquantaine de kilomètres de Firenze. Entourée de murailles, elle possédait 72 Tours en l'an 1500... Il n'en reste que 14 aujourd'hui, et les plus importantes sont aux abords de la Piazza della Cisterna.

La ville comporte de nombreuses oeuvres d'art qui ornent les musées et les églises.

C'est une étape incontournable sur la Via Francigena, ainsi que pour les touristes de passage en Toscane. 

San Gimignano est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

 

des tours dans le centre historique

 

 

la Piazza della Cisterna.

 

La cité médiévale se dresse au milieu des oliviers et des vignes

 

 

 

Malgré la grisaille, la journée débute bien : je retrouve le chemin que j'avais déjà suivi il y a quelques années!  Après Santa Lucia, je passe au milieu des cultures, des vignes et des oliviers. Quelques petits ruisseaux à traverser, des hameaux, des villages agricoles, et des fermes sont tout le long de ce chemin : pour une fois çà change du bitume!

Mais faut pas rêver! à partir de Val d'Elsa, les petits chemins tranquilles débouchent sur la route...

 

Une montée assez raide conduit à Monteriggioni : fondée en 1203 par les Siennois, cette cité fortifiée entourée de remparts, trône sur une colline d'oliviers. 

 

 

Monteriggioni au milieu de la terre de Sienne et des oliviers

 

 

La campagne toscane

 

 

dans Monteriggioni 

 

 

 

 

 

L'étape jusqu'à Sienne, assez courte par les bois, les oliviers, et les vignes est très agréable. Bien sur on n'évite pas le bout de route à l'entrée de la ville, mais ce n'est rien à côté de certains autres jours.

 

 

 

La Piazza del Campo, lieu de rencontre international de la jeunesse.

 

 Cette place pavée de briques disposées en écailles de poisson et divisées en neuf secteurs, épousent  la configuration en forme de coquille. 

La Cathédrale - XIIIe siècle

 

 

 

Sienne, et la Torre del Mangia dans la lumière du soir.

 

 

 

D'après le descriptif en ma possession, le chemin est tracé, balisé, etc... mais en fait après être passé par la Porte Romaine à la sortie de la ville, il n'y a pas d'autres solutions que suivre pendant 2 heures la Via Cassia ; la strada qui rejoint Rome!

A partir d'Isola d'Arbia on retrouve un chemin très agréable par les champs, les terres cultivées et les fermes ; je passe par des villages médiévaux de  Toscane comme Castello de Cuna et son ancien ospedale de 1150.

 

 

 

Des prairies et des troupeaux de brebis constituent le décor de ces étapes : on est plus dans le domaine agricole que touristique de ces derniers jours.

 

 

 

Campagne toscane en octobre

 

 

Le Castello de Cuna

 

 

 

j'ai préféré suivre la route : les balisages ne sont pas fiables du tout. Ce n'est pas avec un autocollant jaune représentant un pèlerin et une flèche sur un poteau tous les 10 km qu'on peut arriver à destination tous les jours, même si au final tous les chemins mènent à Rome! 

 

Je passe par San Quirico d'Orcia. Nouveau coup de cœur! 

Heureusement, souvent au  bout de la route, les villages, les rencontres, l'accueil, font oublier les difficultés de la journée...

Très contente de voir un pèlerin venu à pied de France, la secrétaire de l'office touristique me photocopie tous les plans et cartes de la région pour les prochaines étapes, mais çà reste quand même de la marche en grande partie sur l'asphalte. Depuis deux mois j'y suis habitué!

Je passe la nuit à la Collegiata dans un petit dortoir, où bien entendu je suis seul!

 

 

 

 

La Collegiata de San Quirico

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiesa di santa Maria di Vitaleta

San Quirico d'Orcia le soir

San Quirico d'Orcia le lendemain matin.

 

Radicofani et la Fortezza

 

 

Rue et maisons en pierre à Radicofani

 

Il faut suivre le chemin par les vallons, les vignes, les oliviers, qui m'a été indiqué.

Je passe par Bagno Vignoni, ses termes et ses eaux bouillonnantes qui dévalent la pente jusque dans un petit lac : les bains.

 

Les eaux chaudes de Vignoni

Ensuite c'est une succession de petites et grandes routes plus ou moins fréquentées, menant après une bonne grimpette à Radicofani, village perché à 800 mètres, et son château fort construit sur une vieille cheminée de volcan, d'où l'on domine toute la région!

Ca me rappelle l'église St Michel au Puy en Velay, bâtie aussi selon le même principe. D'ailleurs ce village du XIIe siècle a d'autres similitudes avec le Puy : la pierre volcanique est utilisée pour les constructions.

Toute la région renferme de nombreuses sources thermales, et est soumise à de fréquentes petites secousses sismiques. 

 

 

 

 

 

Un chemin de terre, appelé "la route blanche" passe par des prairies, des troupeaux de moutons, et des fermes. Les chasseurs sont également très présent ici aussi ; les coups de fusils claquent partout, les chiens aboient, et les maîtres s'appellent, et sifflent d'un bout à l'autre du vallon.

Je rejoins la petite route étroite, ancienne Via Cassia, puis la grande strada à suivre un bon moment jusqu'à Acquapendente.

Voila une nouvelle petite ville très animée sur la Via Francigena, et fréquentée par les pèlerins depuis le XIe siècle. 

La cathédrale du Saint Sépulcre date de 1149.

 

 


 

 

C'est une succession de petites routes, de chemins par des hameaux, des fermes et des grandes routes : la Via Cassia est toujours là! 

Sur les grandes voies il faut être très attentif aux voitures, et sur les chemins, surveiller des fléchages pas très visibles ; les marques rouges et blanches de la Via Francigena sont inexistantes. 

Après le village de San Lorenzo, j'aperçois le lac de Bolsena ; le chemin passe plus haut par des vallons et des prairies. Le paysage est magnifique, et il fait très beau temps.

 

 

 

J'arrive à Bolsena, important lieu de villégiature estivale au bord du lac. C'est une ville touristique mais aussi agricole grâce aux cultures sur les pentes des collines le long du lac. La pêche y est aussi très prospère.

 

 

 

 

Il faut noter qu'ici a eu lieu un miracle eucharistique en 1263 : au cours d'une messe, pendant l'élévation, des gouttes de sang sont tombées de l'hostie sur le corporal et le marbre de l'autel.

 

Bolsena est placé sous la protection de Sainte Christine martyre, son tombeau a été retrouvé ici en 1880.

 

 

 

 

 

 

Acquapendente

 

 

Bolsena

 

 

La petite chapelle dans la clairière

 

Le Dôme de Santa Margherita 

 

 

Après être descendu de Montefiascone et son promontoire, dans la plaine je rejoins un chemin de larges dalles de pierre : je peux enfin fouler l'antique Via Cassia sur plusieurs centaines de mètres.

Le chemin continue au milieu des champs et des fermes, remonte sur une colline "Monte Lungo", et traverse un bosquet. Plus bas, je passe devant les termes de Bagnaccio : de l'eau chaude et fumante coule dans des bassins creusés dans le roc. Il y a là plusieurs dizaines de personnes visiblement ravies d'être en maillot de bain dans ces termes millénaires et toujours bienfaisants, alors que nous sommes le 1er novembre avec une température frisquette. 

 

La route continue jusqu'à Viterbo, et la Porte Fiorentina 

 

Cette ville possède le centre historique médiéval le mieux conservé de l'Italie centrale.

Il faut surtout voir le Palais Papal, Résidence des Papes et des Evèques au XIIe siècle,

la Cathédrale Romane San Lorenzo du XIIe siècle,

le quartier médiéval  San Pellegrino. 

 

Piazza San Pellegrino

 

 

A Bolsena il faut suivre la Via Cassia jusqu'au Km 110, et non pas 108 comme indiqué : le chemin à gauche est plus court pour atteindre la chapelle dans les bois. 

De là on  nous dit de continuer sur 250 m le sentier à droite qui descend dans le fossé, et traverser le torrent sur des blocs!

Voila ce que j'en pense : 

"Il faut déjà trouver le sentier à droite qui descend dans le fossé, ou plutôt il faut trouver le bon! parce qu'il y en a plusieurs, dont un bien dégagé, mais les marque V.F sont effacées, et de l'autre côté il n'y a rien! Les autres passages sont peu visibles et encombrés de broussailles et de ronces. La descente dans l'un de ces sentiers est glissante, et il faut penser à remonter en face, même si ce n'est pas très haut, c'est impraticable, à moins de s'appeler Indiana Jones, et je ne suis pas à la recherche de l'Arche perdu!...

De surcroît, la traversée du torrent sur ces blocs est dangereuse : les rochers glissants, et les risques de chutes, importantes. 

Vu le nombre de promeneurs qui doivent passer par ici, en cas d'accident on reste l'hiver dans un trou à attendre!

 

Contrairement à ce qui est dit, il n'y a aucune marque à la peinture rouge et blanche ; il semble que des fléchages ont existé par endroits, mais sont effacés, volontairement, ou par l'usure du temps!

Des balisages se perdent dans des culs-de-sac, ou des épineux... C'est dire le nombre de pèlerins qui vont à Rome à pied : ceux  qui prétendent le faire doivent circuler en grande partie en bus, ou en stop!"

 

Pour ce qui concerne cette journée, j'en avais assez de tourner en rond et chercher un passage au milieu de cette jungle, alors j'ai fait demi tour, et suis redescendu sur la route pour la suivre jusqu'à Montefiascone. 

Il m'aura fallu 5 heures pour faire normalement 14 km!

 

 

Montefiascone est une petite ville médiévale sur une colline, d'où émerge le Dôme de l'église Santa Margherita.

De l'esplanade et la Rocca dei Papi, la vue panoramique est saisissante au loin jusqu'au Fort de Radicofani, alors que plus bas le lac de Bolsena s'étale au milieu des prairies et des forêts. 

 

 


 

L'antique Via Cassia

 

le Palais Papal

 

Après la Porte Romaine, la route monte dans les bois de châtaigniers. Je dois prendre un chemin à droite à 8 ou 900 mètres d'altitude, qui surplombe le Lago di Vico, mais ne le longe pas comme l'indique le descriptif. On ne voit rien de cet immense lac formé sur le cratère d'un ancien volcan. 

Une fois de plus, les balisages s'arrêtent là où les chemins se croisent... 

"Je navigue à vue!" en espérant que mon sens de l'orientation ne me fera pas le même coup que "Castelfiorentino - Gambassi" !

Le vent est très violent, et le froid vif!

Je passe dans un village désert, dont j'ignore le nom : il n'y a rien d'indiqué...

Je retrouve ma chère route asphaltée, et un petit autocollant jaune sur un poteau! Euréka, je suis sur la bonne voie. 

Il faut suivre cette route, c'est plus prudent. En passant à Ronciglione un panneau indique Capranica 5 kilomètres, mais comme il n'y a aucune possibilité d'hébergement ici, il faut aller à Sutri.

 

Le temps est beau mais glacial depuis deux jours :  pour la première fois depuis le départ,  j'ai rangé mon short et enfilé un pantalon, et mis ma petite laine sur le dos!

Il y a même du givre le matin à 9 heures dans les parties abritées des champs!

 

Il faut suivre la Via Cassia, et à un moment donné, un balisage indique de prendre un sentier  qui traverse des buissons, et revient sur la Via Cassia  500 mètres plus loin! C'est NUL...

 

A un croisement, une flèche blanche V.F, et dans l'autre sens une flèche jaune avec écrit : Santiago... faut avoir le sens de l'humour!

 

Chemin et route mènent à Campagnano : c'est un peu la grande banlieue de Rome! 

La population a doublé en 30 ans.

Campagnano a aussi son centre historique, et l'église médiévale San Giovanni Battista est en grands travaux.

 

 

La route qu'il faut suivre après Campagnano, est de plus en plus dangereuse, puisqu'on se rapproche de la Capitale et la circulation devient plus intense.

Fort heureusement il y a quelques petites routes tranquilles, ou des chemins de campagne, et même pour finir en beauté... un ruisseau de 5 ou 6 mètres de large à traverser pieds nus, chaussures à la main!  Je me crois dans les Alpes....

Mais faut pas rêver : la Via Cassia est bien là, au détour d'Isola Farnese, le village qui mène à la Storta. 

 

 

 

Ultime journée : La Storta - Roma....15 km.

Etape volontairement courte pour arriver Place St Pierre avant midi, aujourd'hui dimanche 5 novembre.

A la sortie de La Storta, je retrouve la Via Aurelia que j'avais perdu de vue depuis trois semaines! 

Retrouvailles avec une route qui m'en a fait voir de toutes les couleurs depuis Arles !

 

A la petite ville de Giustiniana, il faut bifurquer vers une strada au nom prometteur : 

 

la Via Trionfale... 

 

J'imaginais une route grandiose menant directement à la Città Eterna. 

Il n'en est rien! c'est une route comme les précédentes, avec une circulation aussi  intense et dangereuse que la Via Cassia. 

Il n'y a plus de balisages depuis longtemps, mais est-ce utile quand il faut suivre la route? 

La Via Trionfale débouche sur un carrefour, et la Piazza Medaglie d'Oro. Un peu plus bas, le Parco Mellini, et au bout d'une allée, un chemin en balcon sur la colline d'où je découvre Roma, et en son centre la Coupole de la Basilique St Pierre...

 

Grand moment d'émotion. 

Je suis arrivé après tout ces jours de marche depuis le départ  le 21 août du Puy en Velay.

 

La descente est laborieuse, par la route sans bas côté, mais j'arrive enfin à l'entrée de la ville : la Via Leone IV conduit à la Piazza Risorgimento, et là à droite la Via Porta Angelica longe les murs d'enceinte du Vatican, jusqu'à la Porte Sainte Anne, entrée de la Garde Suisse.

Juste après la Porta Angelica, c'est la Piazza San Pietro : il est midi.

 

La Piazza est noire de monde, et le  Pape Benoit XVI à son balcon, donne sa bénédiction.

Nouveau grand moment  : on n'arrive pas jusqu'ici à pied sans ressentir d'émotion après tant de jours.

A cet instant là j'oublie toutes les difficultés rencontrées le long de ces pérégrinations. 

 

J'avais éprouvé les mêmes sensations il y a un an en arrivant à la Cathédrale de Santiago de Compostelle le 1er novembre.

 

 

Arrivée à Rome sur la Via Trionfale

 

Vue du balcon au Parco Mellini

Ici aussi à Rome, en pleine rue, je fais une rencontre providentielle en la personne d'un Professeur d'Université, 

qui m'orientera vers un hébergement pour mon séjour ; 

à quelques centaines de mètres du Vatican, au kilomètre 1 de la Via Aurelia...

J'en aurai touché les deux extrémités.

 

 

Ce pèlerinage à Rome serait inachevé sans la rituelle visite aux quatre Basiliques Majeures que tout pèlerin se doit de faire. 

 

 

Basilique st Pierre

et la Pietà de Michel-Ange 

 

 

Basilique St Jean de Latran

 

Détail du plafond de la Nef centrale

 

 

 

 

Basilique St Paul hors les  murs

 

 

 

 

Basilique Ste Marie Majeure

 

 

 

Porte Sainte Anne se trouve la Garde Suisse, ainsi que les bureaux du Vatican. Je reçois le tampon sur mon carnet de pèlerin. 

Dans les jours suivants je dois me rendre à la sacristie de la Basilique St Pierre, pour rencontrer Don Vercesi . Ce n'est pas sans mal que j'y arrive, après la police, les carabinieri, les portiques de sécurité, les gardes en civil, etc... il faut parlementer et faire connaître ses intentions avant de franchir les escaliers, les couloirs et les immenses salles ; sécurité oblige! C'est un peu dommage qu'un tel lieu soit soumis à tant de contraintes.

 

Don Vercesi me fait signer le livre d'or des pèlerins : en effet, nous ne sommes pas nombreux à venir à pied : une petite centaine depuis le début de l'année.

Après m'avoir remis le Testimonium, Don Vercesi me fait visiter le sous sol de la Basilique, et l'endroit où l'on est le plus près du tombeau de Saint Pierre.

Cet instant privilégié est fixé dans ma mémoire.

 

 

 

 

 

Voici quelques photos des lieux historiques à ne pas manquer dans la Città Eterna. 

 

la Basilique St Pierre

 

Coupole de la Basilique St Pierre, par Michel-Ange

 

Statue de St Pierre dans la Basilique

 

Coupole en trompe l'œil de l'église St Ignace de Loyala

 

 

 

 

L'Arco di Costantino 

 

 

La Place St Pierre depuis l'extérieur de la Coupole

 

 

 

 

et le Colisée

 

 

la fontaine de Trevi

 

la Villa Medicis

 

 

le Capitole

 

 

 

 

 

le Forum

 

 

 

 

Les plafonds du Musée du Vatican

 

 

 

 

 

L'arrivée du Pape Benoît XVI à l'Audience publique

sur le toit de la Basilique St Pierre

 

jc-lordier (arobaze) randoalp.com

 

 

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