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Samedi 21 juillet 2018

 

 

De Modane

 

à Névache.

 

 

Dénivelé positif : 1997m
Dénivelé négatif : 1449m
Point haut : 2439m
Point bas : 1052m

 

 

 

 

 

Nouveaux orages et pluie cette nuit.

Ce matin le ciel est très nuageux.

 

7h30, Après la gare de Modane, Fourneaux commune limitrophe à quelques centaines de mètres ; le GR® 5 reprend au dessus de la voie ferrée.

Nouveau tracé, pour cause d'importants travaux de réalisation d'une microcentrale hydroélectrique.

 

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Balisages bien visibles.

 

Les écriteaux et les marquages ne manquent pas : contrairement aux jours précédents, ici on doit avoir peur que des randonneurs se perdent!

Bonne grimpette par la forêt de sapins, et le long du ruisseau du Charmaix. Plus haut se trouvent les chalets des Herbiers entourés de prairies fleuries.

Il est 9h30, et la brume remonte de la vallée, entourant les sommets de la Vanoise sur l'autre versant.

 

Les Herbiers.

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Le chemin passe au lavoir : un bassin et barrage. Il est 10h10.

Je continue par cette piste qui grimpe dans les alpages. Le ciel se dégage, et un plus haut le Mont Thabor est encore un peu caché par des nuages, mais le Cheval Blanc est bien visible juste devant, ainsi que le refuge en contrebas.

 

Le GR® arrive au col de la Vallée étroite, 2434 m ; il est  maintenant 11h45.

Avant la deuxième guerre mondiale, ce col était frontalier avec l'Italie, ce qui explique la présence de nombreux piémontais dans cette vallée.

Rendu à la France, ce col est la limite des départements de Savoie et des Hautes Alpes.

Je pense que c'est aussi la limite entre Alpes du nord et du Sud…

La végétation n'est plus la même, et l'accent des habitants devient plus chantant…

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Le Mont Thabor dans le fond, et le Cheval Blanc.

 

Après le col, la descente se fait par un long sentier, un moment rocailleux avant d'arriver sur des pâturages, où coule un ruisseau et où paissent tranquillement quelques vaches à robes blanches plutôt maigrelettes en comparaison des abondancières et des tarentaises.

 

Cette année l'herbe est verte et la floraison intense en montagne, grâce au long hiver enneigé, et aux pluies importantes du printemps, ce qui n'est pas le cas tous les ans. Généralement les pâturages sont souvent secs et jaunis en juillet.

 

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En descendant du col.

 

 

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Au col de la Vallée Etroite.

 

Le sentier franchit des torrents et fait des lacets parmi les mélèzes jusqu'au pont de la Fonderie et la Vallée Etroite.

 

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Le sentier dans la Vallée Etroite.

 

 

Un long chemin forestier mène aux granges de la vallée étroite, hameau de quelques chalets, où se trouvent les deux refuges italiens : I re Magi, et le Terzo Alpini.

 

 

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Les granges.

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Le Pont de la Fonderie.

 

 

 

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La Vallée Etroite fleurie et le Séru.

 

 

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Il est 14 heures, je fais une pause au refuge Terzo Alpini.

J'ai la surprise de revoir le randonneur rencontré au refuge d'Entre deux eaux : il s'est arrêté là pour aujourd'hui.

Le temps s'est assez vite dégradé. Je repars à 14h30. Au revoir, à bientôt peut-être?

Le GR® remonte derrière le refuge, sous les mélèzes, et les parterres de fleurs!

 

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La pluie arrive : d'abord quelques gouttes, et ensuite une grosse averse, qui heureusement ne dure pas…

 

Le chemin passe par une prairie, et continue jusqu'au lac Chavillon et col des Thures 2194 m, à 15h25.

Quelques éclaircies donnent un ton camaïeux au paysage : le Thabor, le Séru, se reflètent dans l'eau, tandis que les rochers des trois rois mages sont dans la brume!

 

Ce lac aussi diminue de volume, d'année en année…

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La Vallée étroite vue d'en haut.

 

 

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Rhododendrons sur le sentier.

 

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Le lac au col des Thures : le Thabor et le Séru.

 

Le sentier continue dans des hautes herbes : habituellement ici c'est sec!

Dans les pentes plus haut, un troupeau de brebis bêlent, les chiens aboient ; ils sont loin, il ne faut pas s'approcher.

 

Je passe au chalet des Thures à 15h50.

Le chemin descend en lacets par la forêt de pins jusqu'au chalet forestier à 16h50.

 

 

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Forêt domaniale de la Clarée.

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Le sentier vers le chalet des Thures.

 

En continuant par les hameaux de Sallé, et le Cros, j'arrive à Névache à 17h15, au gîte d'étape le Creux des Souches, où j'avais téléphoné hier.

Le gîte est complet avec deux groupes.

Je suis dans un dortoir de neuf lits, à côté d'une échelle qui mène sur une mezzanine où il y a d'autres randonneurs.

Ce n'est pas vraiment le Top!...

 

Par contre il y a un très beau jardin, et le dîner est copieux et excellent, malgré que la tartiflette devienne un peu répétitive.

 

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Maison fleurie à Névache.

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Le Creux des Souches.

 

 

 

Etape suivante.