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de Wissembourg à Belfort, par les chemins, les forêts, les villages, les vignobles ensoleillés...

du 6 au 18 mars 2012


 

mes étapes

 

Wissembourg

Walbourg

Marienthal

Strasbourg

Molsheim

Mont Ste Odile

Bernardvillé

Châtenois

Kaysersberg

Couvent St Marc

Issenheim

Thann

Bellemagny

Belfort

 

 

 

agrandir la carte

 

 

Cette randonnée que je pensais faire en tenue hivernale, selon les annonces météo les jours précédents mon départ, s'est déroulée avec des températures printanières! J'ai dû renvoyer par poste une partie de mon équipement après quelques jours...

 

Les chemins sont bien balisés par le Club Vosgien, et ses marquages géométriques multicolores, et l'Association des Amis de St Jacques en Alsace, avec la reconnaissable mini coquille jaune sur fond bleu.

Il faut toutefois être prudent à certaines intersections de chemins et carrefours, où les multiples marques apportent de la confusion...

 

Je ne fais pas de descriptions particulières de chaque étape mentionnée ci-dessus à titre d'information : il y a peu de gîtes de randonneurs, mais surtout des hôtels toutes catégories dans chaque village ou ville traversés, ainsi que des campings, ou des possibilités d'hébergements religieux (couvents, monastères) comme sur tous chemins menant à Compostelle.

 

 

Wissembourg, petite ville du Bas Rhin proche de la frontière allemande, et ses remparts et fortifications forment une enceinte datant du 12ème siècle. Des restaurations récentes ont permis de découvrir des vestiges architecturaux, ainsi que des sépultures d'enfants qui dateraient du 16ème siècle! 

Une abbaye est fondée en l'an 660, et après plusieurs destructions, incendies, reconstructions, est devenue au 19ème siècle l'église paroissiale St Pierre, St Paul.

 

La ville est le départ du GR® 53 - 5 dans la traversée des Vosges par les crêtes, et aussi le point de passage des allemands en marche vers Compostelle, et que je vais suivre pendant près de 300 km jusqu'à Belfort. 

 

La Lauter, affluent du Rhin 

 

traverse Wissembourg. 

 

Le ciel est légèrement voilé ce matin en quittant Wissembourg très tôt... 

Direction plein sud. Peu après la sortie de la ville, les champs, et le premier hameau Oberhoffen-les-Wissembourg. Plus loin une forêt où la fraîcheur matinale me fait accélérer le pas.

Quelques courbes dans des vallons et le village de Bremmelbach à traverser. Ensuite c'est des champs, et des fermes jusqu'à Soultz-sous-forêt. Au delà à nouveau le paysage champêtre et agricole, et on se retrouve très vite dans une forêt très fraîche : malgré l'absence de feuillage, le soleil ne parvient pas à chauffer en ce début mars.

Le chemin longe la voie ferrée, et il faut suivre la route pour arriver dans le village de Walbourg. 

 


 

Pour ce deuxième jour, l'étape sera beaucoup moins longue qu'hier : en passant par Haguenau je voulais prendre mon temps dans cette ville sympathique.

 

De Walbourg, il faut suivre la rue descendant avec les balisages sur le côté de l'abbatiale ; j'apprends ainsi qu'il y a 2390 km jusqu'à Compostelle... J'imaginais qu'il y en avait plus! 

Une petite route à travers bois et une piste cyclable où je croise quelques vététistes. Une dame m'informe que loin devant moi, un allemand est en route pour Compostelle! Mais je ne l'ai jamais vu...

 

Le massif forestier est très important, et c'est l'une des plus grandes forêts de plaine de France. Après en être sorti, la température devient nettement meilleure. Il faut passer au dessus de l'autoroute, et arriver ensuite à Haguenau par la Porte de Wissembourg. 

A voir, la Tour des Pêcheurs, la Halle aux houblons, le Musée historique. 

 

En chemin vers Walbourg 

 

La Porte de Wissembourg à Haguenau 

...et la forêt

 

le Musée historique

 

Mon petit tour de ville fini, et le casse-croûte pris, je me remets en route par la rue du marché aux poissons, et le marché aux grains.

Plusieurs petites routes mènent à une zone industrielle à traverser, pour parvenir ensuite au village de Marienthal.

 


 

Il fait beau mais froid!

Le chemin pratiquement plat est agréable dans cette forêt aux larges allées ; ensuite par les champs et les cultures je passe au village de Weitbruch. En continuant sur ces terres agricoles j'arrive à Brumath : un bourg assez important qu'il faut traverser pour retrouver le chemin et ses balisages de l'autre côté de la gare.

 

 

 

Par les champs et forêts

 

 

Le parcours en forêt me paraît long ; je scrute tous les arbres pour repérer les fléchages! Arrivé au bord d'une route, il n'y a plus d'indication... Je cherche un bon moment pour m'apercevoir que je dois longer cette départementale 30, passant au dessus du canal de la Marne au Rhin, sur une centaine de mètres. De l'autre côté, une piste mène sur l'autre rive.

 

 

Il n'y a aucune difficulté, le chemin est plat, rectiligne le long du canal, et devient piste cyclable à certains endroits. La monotonie prend le dessus sur ce terrain sans relief, et j'ai l'impression d'avancer comme un automate! 

Il m'a fallu trois heures de marche le long du canal pour atteindre la périphérie de Strasbourg, après Vendenheim et Schiltigheim.

 

En passant devant le Parlement Européen, et le Conseil de l'Europe, je demande mon chemin à quelqu'un, car n'ayant réservé nulle part pour ce soir, je préfère aller vers le centre ville. En suivant l'avenue de Robertsau je rejoins les rues piétonnes et la place de la Cathédrale.

 

 

Le Parlement Européen

Le canal de la Marne au Rhin

 

Place de la Cathédrale de Strasbourg

 


 

C'est le grand beau temps qui n'était pourtant pas annoncé en début de semaine!

Je quitte Strasbourg ce matin en longeant la rivière ILL, ensuite la petite France, ses ruelles, ses maisons à colombages, et ses canaux. Après plus d'une heure pour sortir de l'agglomération, je continue le long du canal de la Bruche par la piste cyclable, entre des jardins, prairies, sous bois, à proximité de l'eau qui glisse lentement... 

 

des cygnes le long du canal de la Bruche...

et des propriétés.

 

J'arrive à Ergersheim à 13heures, étonné d'avoir déjà fait 25 km ; il est vrai qu'avec un parcours agréable la marche devient facile, et on ne se rend pas compte des distances.

C'est l'heure du casse croûte : je fais une longue pause sur un banc au soleil.

Etant donné l'heure, je n'ai pas l'intention de m'arrêter ici aujourd'hui. Je continue ; dans mon élan je pars sur une mauvaise direction! Je ne sais pas si j'ai mal interprété les balisages, mais leurs multiplicités m'ont trompées... 

Demi tour, et 5 km en plus! Rien de grave, il fait beau, et j'arrive à Molsheim dans l'après midi. 

 

 

 

Je m'arrête là ; pas de gîte mais plusieurs hôtels.

Molsheim est la ville historique des usines Bugatti, et je comprends pourquoi ces derniers jours, dans de nombreux villages je voyais des rues Ettore Bugatti...

L'histoire et le patrimoine de Molsheim est associé à Mutzig tout proche.

 

 

 

La maison Metzig construite au 16ème siècle par la corporation des bouchers est le bâtiment le plus représentatif de style renaissance à Molsheim, avec un double escalier sur sa façade principale. Le rez-de-chaussée est occupé par un très bon restaurant de spécialités alsaciennes.

 

 


 

Le soleil et le ciel bleu sont toujours présents, pour ma plus grande joie, même si l'air est un peu frais le matin.

Je traîne un peu : l'étape ne devrait pas être longue... 

 

Une petite route mène au village voisin de Dorlisheim ; avant d'atteindre la grand-rue, on passe devant les deux édifices religieux, catholique et protestant. Le village n'est pas grand, mais il faut chercher la bonne route, car mes renseignements sont faux! 

Ici aussi il y a une rue Ettore Bugatti. 

Je fini par trouver le Faubourg des Vosges, et la rue de la Chapelle qui se termine par un chemin à travers champs. Un pont au dessus de la Nationale mène sur une colline avec des chemins en sous bois sans grandes indications . 

 

Peu après, les premières vignes apparaissent. Un large chemin grimpe par les coteaux et redescend vers Rosheim. Les portes médiévales de cette petite ville sont de véritables tours de garde, et l'église romane St Pierre St Paul du 12ème siècle, l'une des plus belles de la région.

 

Il faut continuer par une piste à travers champs et bois en passant par les villages de Boersch et Ottrott. 

A partir de là, c'est une longue montée, tout d'abord par des petites rues, des escaliers, et le chemin de terre, dit "sentier des pèlerins" qui grimpe dans la forêt souvent encombré de grands sapins abattus. 

 

le sentier des pèlerins

chemin dans les vignes

et descente à Rosheim

 

Vers 14 heures j'arrive au Mont Ste Odile : Haut lieu spirituel de l'Alsace, et aussi très touristique.

Le monastère est créé vers l'an 700, après que le père d'Odile lui a légué le château, qu'elle transforme en couvent, il surplombe la plaine d'Alsace et la vue s'étend au delà du Rhin et de la frontière avec l'Allemagne. 

 

 

au Mont Ste Odile.

 

 


 

Ce matin le ciel est gris et brumeux : il parait que c'est juste pour la matinée! 

Du coup, je ne me presse pas... et comme le petit déjeuner buffet de l'Hôtellerie est super copieux, je prends mon temps!

D'ailleurs cette Hôtellerie, avec ses chambres refaites à neuf depuis un an, et son restaurant, valent au moins un trois étoiles. 

 

 

Le sentier descend en sous bois, passe par la source Ste Odile, puis plus bas tout près des ruines de la chapelle St Jacques, et un bâtiment à l'allure de centre de vacances. 

Une petite route conduit au kiosque Emile Muller pouvant servir d'abri, et une descente à travers les vignes mène à Barr : village au centre historique très bien préservé, possédant un grand nombre de belles maisons à colombages. Barr est peu fréquentée, elle est pourtant la capitale viticole d'Alsace, avec sa foire aux vins de plus de cent ans, et sa fête des vendanges...

 

 

En arrivant à Barr

 

Une petite route tranquille passe par Mittelbergheim, et par les vignes j'arrive à Andlau (le cœur des vignobles alsaciens)... 

Un chemin de terre en sous bois grimpe sur une colline, et descend par les vignes au creux d'un vallon, où se trouve le petit village de Bernardvillé. 

 

 

 

Dans la forêt : en s'éloignant du Mont Ste Odile.

 

 

 

 

 

Bernardvillé

 


 

Comme prévu, le ciel bleu et le soleil étaient revenus hier après midi...

J'ai voulu faire cette étape de 30km : Mont Ste Odile - Châtenois en deux jours, parce que rien ne me presse, et la grisaille d'hier matin n'était pas encourageante.

Les vignes après Nothalten

 

 

Les premières cigognes font leur apparition sur le toit de la porte de Blienschwiller à l'entrée de Dambach-la-Ville.

 

la porte de Blienschwiller à l'entrée de Dambach-la-Ville.

 

 

Les viticulteurs s'affairent dans les vignes : çà coupe, çà taille, çà attache les sarments sur les fils de fer tendus, et parfois il faut remplacer  les piquets abîmés par l'hiver... 

 

J'arrive à Châtenois en tout début d'après midi. Il fait beau et chaud. Je renvoie par poste des affaires d'hiver : tant pis si le temps change dans les prochains jours, mais mon sac est plein, et je ne veux pas continuer à marcher avec une polaire et une veste de pluie sur le dos!

 

Etape courte, ensoleillée. Joli parcours par les vignes et les coteaux des grands crus d'Alsace, et de la route des vins. 

Les chemins passent par différents villages très agréables : Nothalten, Blienschwiller, Dambach-la-Ville, et sa fabrique de chaussettes Labonal depuis 1924 : "ce qui devient rare mérite d'être dit!..." 

 

 

 

 

Les cigognes

 

L'accueil au gîte CCA de randonnée, est des plus sympathiques : étape très agréable... 

 

Châtenois et les anciens remparts. 

 


 

Pour une fois je pars tôt ce matin : 7h30.

Ciel bleu et air frais, mais j'ai gardé une fine polaire avec moi!

Passage par la boulangerie pour acheter deux pains au chocolat, à manger en marchant, car le gîte ne fait pas de repas ni petit déj l'hiver et à plus forte raison pour un seul marcheur! 

Château de Kintzheim - 13ème siècle

 

Rodern

 

Le chemin passe par les coteaux au dessus du village de Kintzheim : une légère brume enveloppe l'horizon. 

Après Orschwiller et plusieurs petits oratoires la piste conduit à Saint Hippolyte où je fais une pause café... Le château du Haut-Koenigsbourg trône sur un sommet au loin. Je continue dans les vignes et la forêt jusqu'au village de Rodern, et ses maisons à colombages multicolores.

Château de Reichenberg

 

 

 

 

 

Le chemin continue par les vignes en passant par les villages de Hunawhir, et Riquewihr typiquement alsaciens, et les cigognes réintroduites grâce au système des enclos, car elles étaient en voie de disparition dans les années 70. Dans ce contexte la cigogne perd son instinct de migration après trois années de captivité : les jeunes seulement conservent cet instinct. 

 

 

 

A nouveau, forêt et vignes, et un autre château, celui de Reichenberg. 

Le chemin grimpe au frais en sous bois, mais aussitôt à découvert, le soleil bien présent me réchauffe! 

Une petite route mène à Ribeauvillé : cité viticole au charme médiéval ; station verte de vacances, la ville détient le Grand Prix National de fleurissement. Pour cela il faut revenir au printemps ou en été, mais pour le moment c'est déjà une très belle et agréable petite ville.

Longue pause casse-croûte au soleil...

 

 

Ribeauvillé 

 

 

en chemin

Arrivé à Kaysersberg

 

 

 

Par un sentier dans les vallons, j'arrive à Kaysersberg, la ville natale du docteur Schweitzer et son musée ; cité médiévale au pont fortifié de 1514, ruelles pavées, maisons à colombages décorées, ateliers de fabrication de verrerie d'art, L’Hôtel de ville du 17ème siècle, l'Eglise Ste Croix du 13ème siècle.

Kaysersberg

 


 

Que dire? 

Les journées se suivent et se ressemblent : mon cheminement direction sud est ensoleillé, les villages traversés sont agréables, les passages en sous bois procurent de l'ombre, dans les vignes les viticulteurs sont au travail, et c'est les seules personnes que je rencontre en cours de route. Les touristes et les randonneurs ne sont pas là ; tout est calme et paisible...

 

Les villages viticoles

Ammerschwihr

 

 

Niedermorschwihr

 

Un clocher tors à Niedermorschwihr : curiosité architecturale. 

 

 

A Turckheim je fais une pause casse-croûte. Ensuite il faut un certain temps pour retrouver le chemin au milieu de ronds points et carrefours mal indiqués vers le lycée horticole...

 

 

Près du gîte du Club Vosgien, la piste forestière grimpe parmi les sapins, les chênes, et les châtaigniers, avec par endroits de belles vues sur la plaine, mais aussi la forêt sombre et de belles traces de sangliers qui ont creusés aux pieds des chênes!

 

Sous bois

Katzenthal

 

 

 

 

 

Niedermorschwihr

 

 

 

 

 

après Turckheim

 

 

 

Les sentiers montent et descendent : plus de villages, plus de vignes... Mais je passe le long d'un complexe hôtelier près d'Husseren les Châteaux.

 

 

Plus loin, après avoir continué par ces pistes et chemins forestiers, j'arrive au Couvent Saint Marc au milieu de cette magnifique nature calme et reposante.

Couvent Saint Marc

 


 

Beau temps frais le matin.

En chemin le matin

des rochers empilés : rocher remarquable.

Le chemin monte en sous bois et prairies en passant par la chapelle Notre Dame de Schauenberg ; ensuite nouvelle grimpette forestière pour atteindre un lieu dénommé "Rocher remarquable"... 

Le sentier continue avec vue sur la vallée, jusqu'à un petit oratoire. Une nouvelle montée par la forêt mène sur une colline d'herbe sèche, et au loin le Grand Ballon avec quelques traces de neige! 

 

Sur la colline, vue sur le Grand Ballon

Descente vers Soultzmatt : déjà un air de printemps! 

 

La descente se fait tout d'abord au milieu de buissons, et ensuite par les vignes exposées plein sud. 

Arrivé à Soultzmatt : gardienne de la Vallée Noble, ainsi dénommée en raison de la présence, au 16e siècle, d'une soixantaine de familles nobles... 

 

Le chemin que j'emprunte continue à travers bois pour rejoindre la Chapelle du Val du Pâtre au milieu d'une prairie.

Plus loin, je passe par les villages d'Orschwihr et Bergholtz par les vignes. Ensuite une piste cyclable mène à Issenheim.

 


 

Ce matin c'est assez compliqué pour sortir de toute cette urbanisation : Issenheim, Soultz, Guebwiller... Routes, carrefours, circulation.

Les forêts tranquilles autour du couvent St Marc, et les villages viticoles dans les coteaux ont l'air bien loin!...

 

 

Je retrouve malgré tout un chemin montant à un petit col, et redescend dans les vignes en passant par le village de Jungholtz, et plus loin la Basilique Notre Dame de Thierenbach, proche d'un étang. De larges pistes forestières mènent aux villages de Wattwiller, et ensuite à Uffholtz où je fais ma pause casse-croûte.

Le chemin serpente entre des vallons, de petites parcelles de vignes, des prairies, et sous bois.

Après avoir longé le vignoble du Rangen, j'arrive à Thann, et au gîte du cercle St Thiébaut en début d'après midi.

 

Basilique Notre Dame de Thierenbach

 

 

des pensées en chemins...

 

Arrivé à Thann :

la Tour des Sorcières, ancienne tour de rempart de 1411.

 

Avec tout çà, on croit ne pas pouvoir se perdre! 

 

en chemin

 

 

Vieux chêne

 

 

le vignoble du Rangen

 

 

 

Collégiale de Thann.

 

La Collégiale* Saint-Thiébaut  est l'un des édifices les plus représentatifs du gothique rhénan en Alsace. Sa construction a duré près de trois siècles : sa flèche de plus de 78 mètres de haut, véritable dentelle de pierre, fut achevée en 1516.

 


 

J'avais vu hier soir qu'une boulangerie salon de thé ouvre à 4 heures du matin!... Pour une petite ville de moins de 8000 habitants, j'imaginais un gag... Je ne risquais pas de venir vérifier à cette heure là, car je dormais d'un profond sommeil!

A 8 heures du matin en tous cas, c'était grand ouvert, les clients se pressaient, et la pile de croissants semblait avoir pris une claque : à  croire qu'il n'y a qu'une seule boulangerie, ce qui n'est pas le cas. 

J'ai pris un petit déjeuner complet avec tartines beurrées et confiture....

 

chemins... 

 

 

 

 

Le beau temps est toujours là, pour mon plus grand plaisir, qui n'est pas celui des agriculteurs!

Montée par de petites routes et chemins en lisières de forêts ; descente par les champs près du village de Roderen. Traversée en sous bois jusqu'à Guevenheim. Ensuite un chemin forestier passe devant la chapelle Notre Dame des Bouleaux. Il y a plusieurs passerelles sur de petits cours d'eau. 

Cette journée est essentiellement forestière : j'arrive au calme village de Bellemagny en début d'après midi.

 

et forêts

 

 

 

 

 


 

C'est le dernier jour de marche, et ce matin le ciel est gris. J'étais habitué à voir du bleu au réveil ; pendant la nuit les couleurs ont changées, le temps est nuageux et il tombe une petite pluie fine. Veste de pluie et housse sur le sac sont de rigueur! 

Il a dû pleuvoir toute la nuit : les chemins forestiers sont bien trempés et boueux.

au milieu des champs.

 

un étang à Lagrange

Quelques villages plutôt déserts : Angeot, Lagrange, Bethonvilliers. A partir de Menoncourt il faut suivre une petite route passant par d'autres villages : Phaffans, Denney, et environ cinq kilomètres plus loin est l'entrée dans Belfort.

Etape relativement courte et rapide, d'un bon pas, et sans pause. Le mauvais temps n'incite pas à traîner, et le paysage aujourd'hui n'a pas l'attrait des autres journées...

 

Dans la soirée, un rayon de soleil apparaît!  

 

sentier le long de la citadelle de Belfort

et son célèbre lion...


 

 

Le Territoire de Belfort est un département français créé en 1922, sur l'ancienne partie de l'Alsace restée à la France en 1871.

 

A voir : la citadelle, "ceinture de fer" imaginée par Vauban qui entreprend des travaux gigantesques de restructuration de la ville, et dureront près de 15 ans à partir de 1687, avec la construction des fortifications, les tours bastionnées, et la déviation du canal.

 

Le lion de Belfort est une sculpture monumentale en grés rose réalisée par Frédéric Bartholdi, pour symboliser la résistance de Belfort, menée par le colonel Denfert-Rochereau pendant le siège de la ville par l'armée prussienne fin 1870, et qui dura plus de trois mois.

 

 

Les informations importantes concernant les randonnées en Alsace et les Vosges, et notamment ce chemin que j'ai suivi de Wissembourg à Belfort, 

sont à demander au Club Vosgien : Fédération du Club Vosgien / Accueil

et l'Association des Amis de St Jacques en Alsace : http://www.saint-jacques-alsace.org/accueil.html

 

 

 

jc-lordier (at) randoalp.com

 

 

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