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Dimanche 9 août 2015

 

de Trinità à Palanfré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne me presse pas ce matin, pour cette étape de moins de 5 heures…

Départ de Trinità à 9 heures après le petit déjeuner.

 

Il a plu une bonne partie de la nuit, et le ciel est couvert.

Peu de temps après avoir quitté le gîte, le brouillard monte de la vallée et cache l'horizon ; je ne vois plus rien!

 

A certains endroits il faut grimper sur des rochers glissants, équipés de câbles.

Il pleut par intermittence…

 

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Montée au Caire di Porcera.

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Je passe par des prairies fleuries en allant au Caire di Porcera 1818m, où j'arrive à 10h30.

Depuis le départ les mouches sont collantes, je ne sais pas ce qui les attirent.

La montée se poursuit dans les herbes mouillées et le brouillard, jusqu'au colle della Garbella 2170m, à 11h30.

 

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Dans les grandes herbes,

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Mais aussi dans les fleurs (Lauriers de St Antoine)…

 

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Au colle della Garbella.

 

La gta suit la crête Costa Pianard et son point le plus haut à 2209m.

Le paysage est très beau de chaque côté, lorsque par moments les nuages laissent entrevoir les sommets environnants.

 

Parcours de crêtes, entre nuages et brumes.

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Le sentier amorce la descente dans les prés, et la pluie arrive! Il faut faire vite pour mettre la veste et la housse sur le sac!

Le terrain est glissant, les fougères et la flore abondante cachent le passage.

 

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J'arrive à Palanfrè à 13h20.

 

 

 

C'est dimanche, et même par temps de pluie, le restaurant du moindre hameau est rempli… Ici l'Arbergh n'échappe pas à la règle.

La salle est pleine : çà discute à toutes les tables, çà crie, çà se bouscule… Il y a du monde sur la terrasse couverte, et ceux qui n'ont pas de place, attendent dehors sous un parasol, qui fait plutôt office de grand parapluie, car il tombe des cordes!

 

Je suis prié d'attendre dehors avec les autres : les trois ou quatre serveuses débordées n'ont pas le temps de s'occuper du "camminare" qui arrive au mauvais moment…

Un peu à l'abri sous le toit, mais avec les pieds dans les chaussures trempées, et des dizaines de mouches énervées, et agressives, j'attends jusqu'à 15 heures, que çà se vide un peu, et qu'une charmante "signorina" se libère pour me montrer où je vais enfin pouvoir prendre une douche, me changer, et ensuite manger un sandwich!

 

Un peu plus tard arrive un randonneur américain : il vient de Limonetto, où je dois aller demain. Il fait la Via Alpina dans le sens sud nord.

 

Dans une autre chambre, un couple de seniors allemands : ils sont venus en voiture, et font des randonnées à la journée, sauf aujourd'hui…

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Arrivé à Palanfrè.

 

Le soir au dîner, nous somme tous les quatre, un peu au calme, et nous avons droit à un copieux antipasti : diverses charcuteries et variétés de fromages provenant de la fromagerie du frère de la patronne, des parts de pizzas en abondance, des raviolis, et pour finir une pana-cotta framboise.

 

 

Je m'aperçois que j'ai perdu ma lampe frontale, ou plutôt je l'ai oublié à Trinità ce matin.

 

 

 

 

 

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