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Randonnée entre Ubaye et Mercantour.

 

de Saint Paul sur Ubaye, aux sources du Verdon, et la Bléone.

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Les marques GR®, GRP®, les signes de balisage correspondants (blanc/rouge et jaune/rouge),

et PR® sont des marques déposées par

la Fédération Française de la randonnée pédestre.

Autorisation de reproduction 2008.

 

 

Une grande partie de cette randonnée s'est déroulée sur le GR® 56 " Tour de l'Ubaye". J'en ai fait que le côté ouest, le reste est mitoyen avec le GR 5 que j'ai très souvent parcouru.

Pour rendre un peu atypique ce parcours, et sortir des sentiers battus, j'ai intégré quelques passages hors GR®, pour rejoindre des sites qui valent le détour.  

 

Il ne faut pas s'étonner si les dates ne se suivent pas : j'ai été obligé d'y aller en deux fois, pour la simple raison qu'après trois jours de rando, je me suis retrouvé en plein week-end d'un grand rassemblement national (et plus), de motards dans toute l'Ubaye, et il n'y avait plus aucune possibilité de trouver un hébergement : refuges, gîtes, hôtels, etc, nulle part…

Même à Barcelonnette, tout était complet et réservé de longue date par les motards!

Et en plus il faisait mauvais temps…

 

Les recherches de l'hôtesse de l'office de tourisme de Barcelonnette, se sont avérées vaines!

Donc, je suis parti mais avec l'intention de revenir, quand "l'ouragan motards" se sera éclipsé, étant donné que je n'habite pas très loin.

J'ai laissé passer ce week-end, et le mercredi suivant j'ai repris là où je m'étais arrêté. La semaine était magnifique, temps chaud et ensoleillé.

 

Pour l'aspect un peu plus technique, je ne conseille pas cette randonnée à des personnes peu habituées à la montagne, ou sujettes aux vertiges!

A mon avis, le danger est présent sur certains tronçons même sur ce GR® pourtant bien balisé dans l'ensemble, mais il y a des failles : absences de marquages dans les passages délicats, des pierriers glissants et en pente, des sentiers mal entretenus se confondant avec des traces de troupeaux. L'érosion, la pluie, la neige en hiver, abîment les sentiers et deviennent difficilement praticables l'été. Il faut le savoir!

 

Je ne pense pas que ce GR® soit très fréquenté au vu de son état. Même en été, il ne doit pas y avoir grand monde.

 

 

 

 

Un clic sur la carte

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Mes étapes :

 

 4 septembre 2019          de Saint Paul sur Ubaye à Fouillouse

 5 septembre                   Refuge du Chambeyron

 6 septembre                   La Condamine Chatelard

11 septembre                  de La Condamine Chatelard au Refuge de la Pare

12 septembre                  Méolans Revel

13 septembre                  La Foux d'Allos

14 septembre                  Refuge du col d'Allos

15 septembre                  Refuge de l'Estrop

16 septembre                  Retour à La Foux d'Allos

 

 

 

Mercredi 4 septembre 2019.

 

 

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Provision de bois.

 

 

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En chemin.

 

 

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L'épicerie chez Bourillon.

 

 

de Saint Paul sur Ubaye à Fouillouse.

 

 

 

 

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De Saint Paul sur Ubaye, dernier village habité de la haute vallée, j'ai pris le GR® 6 commun avec le GR® 56 tour de l'Ubaye qui longe un bon moment la rivière éponyme, puis à travers bois, et mélèzes, avec de belles vues sur la vallée.

 

C'est une première étape très courte de deux heures de marche, mais en arrivant à 14h à Saint Paul, je ne voulais pas aller plus loin le premier jour.

 

Au détour d'une prairie desséchée par cet été caniculaire, Fouillouse apparaît.

Après avoir traversé un ruisseau, j'arrive dans ce hameau, et au gîte d'étapes les Granges, où je suis souvent passé ; la dernière fois l'an dernier…

 

Ici c'est le grand silence! Idéal pour décompresser : quelques jours sans télé, sans radio, sans réseau, donc sans téléphone, çà ne peut faire que du bien, mais encore faut-il savoir lâcher prise!

La nature suffit, et la bonne table peut aider.

 

Nous sommes une bonne vingtaine de randonneurs, alors que les vacances sont finies pour une grande majorité. La plupart de ceux qui sont ici font le GR® 5.

 

Au dîner : pot au feu, fromage, crumble aux pommes, et génépi.

 

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Saint Paul sur Ubaye.

 

 

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Fouillouse est en vue.

 

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Arrivée à Fouillouse.

 

 

Jeudi 5 septembre 2019

 

De Fouillouse au refuge de Chambeyron et Tête de la Fréma

 

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Vue sur la vallée de l'Ubaye.

 

 

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Le lac long.

 

 

 

 

 

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Edelweiss.

 

 

 

Je pars à 8h20 de Fouillouse ; l'étape est courte pour atteindre le refuge de Chambeyron. Le sentier grimpe dans la première partie, et continue en suivant la courbe de niveau.

J'arrive au refuge à 10h30.

 

Le temps de déposer mon sac et prendre quelques affaires indispensables, tout en faisant connaissance avec un groupe de randonneurs, avec lesquels je vais m'intégrer pour continuer en direction du col de la Gypière, en passant par plusieurs lacs magnifiques : les lacs rond, et long couleur turquoise.

Un peu plus loin, le lac des neuf couleurs en forme de cœur ; bon, il faut chercher les neuf couleurs! Ce serait plutôt des variations de tons… ce qui n'enlève rien à la beauté du lac et à l'environnement minéral.

Nous avons mis une heure depuis le refuge pour arriver là, et après une courte pause en moins d'une demi heure nous arrivons au col de la Gypière 2927m, sur la ligne frontalière avec l'Italie.

 

Nous sommes quatre ou cinq à monter à la Tête de la Fréma 3151m : sommet qui n'a l'air de rien, mais assez délicat et dangereux par les pierriers et schistes à franchir.

En une trentaine de minutes nous arrivons au sommet dans le brouillard, la nebbia italienne.

Belles vues sur les lacs et l'aiguille de Chambeyron.

 

Il faut pratiquement le même temps à la descente qu'à la montée.

Petite pause casse-croûte au bord du lac des neuf couleurs, et retour au refuge.

 

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A la tête de de la Fréma.

 

 

 

En contrebas du refuge se trouve le lac Premier, lui aussi manque terriblement d'eau! En me promenant au bord, je trouve des edelweiss en grandes quantités.

 

Le soir, dîner avec les autres randonneurs, pendant que le ciel s'assombrit, et plus tard, arrivent la pluie et le vent.

 

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Le lac Premier et le refuge au fond.

 

 

 

 

 

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Lac des neuf couleurs vu du col.

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L'aguille de Chambeyron.

 

 

 

 

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Le lac Premier et le Brec de Chambeyron.

 

 

Vendredi 6 septembre 2019

 

Du refuge de Chambeyron à la Condamine-Chatelard,

par le col de Mirandol, et Saint Ours.

 

Pluie et neige en altitude cette nuit, la température a chuté et les tables devant le refuge sont recouvertes d'une pellicule de glace! C'est vrai que l'on est quand même à 2620m d'altitude.

Le ciel est très nuageux.

 

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Le refuge et le Brec de Chambeyron saupoudré.

 

 

J'avais prévu de passer par le Pas de la Couleta, mais finalement à 8h10, je préfère reprendre le même chemin qu'hier pour descendre à Fouillouse.

Un peu avant d'y arriver je remonte par le GR® 56, et je traverse le ruisseau pour suivre le GR® de pays sous les mélèzes, et de vastes prairies jaunies, conduisant au col de Mirandol 2433m à 11h25.

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Regard en arrière, le Brec de Chambeyron en montant au col de Mirandol.

 

 

Grand vent au col et dans la descente très délicate. Ensuite un chemin plus tranquille conduit au village de Saint Ours à 12h45.

Il y a un gîte auberge, mais il est complet : réservé depuis longtemps par des groupes.

Je le sais depuis hier : la gardienne du refuge de Chambeyron avait téléphoné, car je n'avais pas de réseau!

En passant par là, je vais quand même voir, si une petite place est possible ou si par hasard il n'y a pas d'annulation…

mais c'est complet, donc je n'ai plus qu'à chercher plus loin!

 

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Descente après le col de Mirandol.

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et le village de Saint Ours en vue.

 

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Chapelle fleurie à Saint Ours.

 

Je repars à 13 heures. Des raccourcis mènent au hameau de Meyronnes, et à la route de Larche. De l'autre côté, je devais suivre un chemin en sous bois, mais au bout de trois cents mètres, surgit un panneau d'interdiction de circuler et une banderole de chantier rouge et blanche… comme si cet affichage ne pouvait pas être plus haut et éviter de marcher pour rien!

 

Je suis donc obligé de remonter et continuer sur la route. Je tente le stop, mais le peu de voitures qui passent ne s'arrêtent même pas!!!

J'arrive à la Condamine Chatelard à 15h30. Ce village est complètement à l'abandon : tout est fermé ou à vendre!

Ce qui devait arriver, arriva… il pleut!

 

Je retente le stop. Par chance, la première voiture qui passe s'arrête… Enfin des gens sympa qui ont pitié d'un "vieux" sur le bord de la route sous la pluie, dans un village fantôme…

 

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La Condamine Chatelard

 

Ils vont à Barcelonnette, je décide d'y aller aussi en espérant que dans cette cité un peu plus importante que les villages de Haute Ubaye, je trouverai un lit.

 

Il n'en est rien : la ville sous la pluie est envahie de touristes en tous genres et surtout paraît il plus de 3000 motards, avec exposition de matériel dans un parc. A l'Office de tourisme on s'affaire de tous côtés pour renseigner les gens ; malheureusement il n'y a plus une chambre de libre dans toute l'Ubaye pour tout le week-end. Qui l'eut cru?

 

Entre le mauvais temps, et l'impossibilité de se loger, je décide de partir. Il y a un autocar dans moins d'une demi heure, je vais le prendre, et d'ici une heure et demie ou deux heures je serai rentré chez moi… Je reviendrai quand tout sera plus calme.

 

 

 

Mercredi 11 septembre 2019

de La Condamine Chatelard au refuge de la Pare.

 

 

Le week-end motards est passé, tout est redevenu normal, ou presque. Me voila de retour.

Il a plu cette nuit et neigé en altitude : les sommets sont blancs, et le thermomètre indique trois petits degrés en arrivant ce matin à Barcelonnette, mais le ciel est bleu, et la météo favorable pour toute la semaine.

 

La navette gratuite circulant le mercredi et le samedi, me ramène à La Condamine Chatelard à 8h30, là où je m'étais arrêté vendredi dernier.

 

Je démarre à pied par la route.

 

Attention

Il ne faut plus suivre le GR® 6, 56 au dessus de La Condamine qui passe par le Fort de Tournoux, et le Serre de l'Aut, pour ensuite descendre les parois escarpées au Pas du Roy, jusque dans le torrent du Parpaillon.

Cette partie n'est plus entretenue depuis des années! Des éboulements ont endommagé le sentier, et rendu impraticable! Il est pourtant toujours tracé sur les cartes!

Plusieurs personnes de la haute Ubaye m'en ont informé…

 

La solution est de suivre la route jusqu'à la chapelle Sainte Anne. Après un quart d'heure de marche, je suis pris en stop par un couple de pêcheurs ; eux aussi me parlent du danger de ce sentier que l'on voit en montant, étant habitués à la région.

Ils me déposent près du gîte du belvédère qui est fermé!

 

Il est 9 heures je pars du hameau des Pras où le GR® remonte du ravin ; une pancarte indique 7h15 pour aller au refuge de la Pare.

Il ne faut pas traîner!

 

 

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Le pont du Bérard.

 

 

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Vallon du Parpaillon.

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Pause casse-croûte près du col : la vallée en bas, et Barcelonnette ; en face les sommets autour des stations de ski.

Après une vingtaine de minutes, je repars.

 

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La descente est tout d'abord assez délicate sur ce terrain schisteux et rocailleux. Il n'y a pas de neige sur ce versant sud.

Ensuite le sentier passe par des prairies et des forêts de sapins.

 

J'arrive au refuge de la Pare à 1810m à 15h30. Malgré les pauses, il m'a fallu moins de temps que ce qui était annoncé.

 

J'étais venu dans ce refuge avec mes enfants, il y a trente ans exactement… Apparemment il n'a pas changé, sauf la douche : il me semble qu'il n'y en avait pas.

 

Je suis seul randonneur, c'est la fin de saison. La gardienne et sa fille vont fermer à la fin de la semaine.

Le jardin du refuge procure tous les légumes "bios" dont on peut avoir besoin.

 

Très bon dîner avec les gardiennes : soupe aux pousses d'épinards, orties, courgettes, pommes de terre, (du jardin).

Aumônières de légumes et viande de porc, riz, tomates et aubergines, salade, fromages, dessert, et génépi…

 

Je monte me coucher, repu…

 

 

 

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La Condamine Chatelard ce matin.

 

 

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Chapelle Sainte Anne.

 

Une vingtaine de minutes après, je passe à la chapelle Sainte Anne.

Il fait beau, et le soleil commence à chauffer.

Maintenant, le GR® est un large chemin passant par le pont du Bérard, et des cabanes, au milieu de prairies sèches dans ce vallon du Parpaillon, où gambadent quantité de marmottes.

 

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La montée continue par un sentier pierreux, et les premiers saupoudrages de neige apparaissent!

Les balisages du GR® sur des pierres, sont peu visibles, il y a par endroits une bonne dizaine de centimètres de poudreuse tombée cette nuit.

Heureusement avec le beau temps, le col de la Pare 2655m est visible, et je peux grimper tout droit!

J'y arrive à 13h10.

 

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Le col de la Pare est en vue.

 

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Au col vue sur le chemin parcouru.

 

 

 

 

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Refuge de la Pare.

 

 

 

 

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Vue sur le versant Séolane et stations de ski.

 

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En chemin.

 

 

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Hameau des Prats.

 

 

 

 

 

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La rivière Ubaye.

 

Jeudi 12 septembre 2019

 

du refuge de La Pare à Méolans – Revel.

 

 

 

 

 

Levé à 7 heures.

Petit déjeuner avec œuf à la coque du poulailler!...

 

Je quitte le refuge de la Pare à 8h30. Le chemin passe en forêt de mélèzes et de sapins, ensuite traverse des champs.

 

Le temps est splendide : belles vues sur la vallée et les montagnes du côté du col d'Allos. En me retournant je vois les sommets et le col de la Pare, franchis hier.

En plein milieu d'un champ, un renard s'amuse avec je ne sais quoi, et détale en me voyant de loin.

 

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Ensuite le GR® devient bien moins praticable ; après le passage d'un ruisseau, une vague trace grimpe sur une pente de terre et de cailloux, avec des passages abrupts.

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Un peu plus loin, des arbres en travers barrent le chemin ; il faut soit ramper en dessous ou passer au dessus… Le sentier descend et remonte en passant par quelques cabanes, puis redescend à nouveau vers le hameau des Prats :

 

En continuant à travers champs j'arrive sur une petite route qui mène dans la vallée à Méolans à 15h30.

 

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Il y a deux gîtes d'étapes dans ce village.

L'un d'eux était complet lorsque j'ai réservé, et le gîte des Terres Blanches, avait de la place. D'ailleurs nous ne sommes que six, mais je suis seul à marcher.

Le dîner convivial et simple.

 

 

 

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Les sommets atour du col de la Pare.

 

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La vallée, Barcelonnette, et col d'Allos.

 

 

 

 

 

 

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Arrivée à Méolans – Revel.

 

 

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Du col vue sur l'ubaye.

 

 

 

 

 

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Arrivée au Lavercq.

 

 

 

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Le vallon du Lavercq.

 

 

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Trace à suivre dans la pente.

 

 

 

 

 

 

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Les sources du Verdon.

Vendredi 13 septembre 2019

 

de Méolans-Revel à La Foux d'Allos,

par le Lavercq.

 

 

Je pars à 7h30 après le petit déjeuner.

La journée sera longue! Il faut pratiquement faire deux étapes : le refuge au Lavercq est fermé depuis 7 ans… Un nouveau gîte est en construction.

 

La montée est agréable par une route forestière, et chemin parmi les sapins, puis sentier par les champs secs jusqu'au col de Séolane 2273m à 10h10. Petite pause, le ciel est bleu, le paysage magnifique

 

A 10h30, j'aborde la descente tout d'abord sans problème, mais bien vite le sentier devient impraticable avec des passages étroits, glissants dans la pente, et des traces parfois invisibles. A un moment, j'ai cherché le sentier perdu dans le pierrier pendant un bon quart d'heure!

 

Un peu plus bas, les choses s'arrangent, et un meilleur sentier passe par les bois et prairies, pour arriver au Lavercq (ancienne abbaye du 12e siècle) à 12h30.

 

Je fais une pause casse-croûte, et je repars à 12h50.

 

Le vallon du Lavercq est magnifique : prairies, mélèzes, ruisseaux, composent le décor.

Le GR® 6, 56, grimpe en suivant une cascade et passe par l'ancienne maison forestière de Plan Bas à 14h15.

 

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Près de la maison forestière.

 

Ensuite, le sentier redevient compliqué ; des passages schisteux, et glissants dans la pente, et une chaîne pour se tenir.

Un peu plus loin, d'autres traces caillouteuses en pente demandent une grande prudence. Le sentier n'est pas entretenu.

 

Il faut remonter beaucoup plus haut pour retrouver un sentier à peu près en bon état au milieu d'herbes hautes, et de passages caillouteux.

 

J'arrive enfin à la Tête de la Sestrière 2575m,

à 17 heures.

Belles vues sur la Grande Séolane, et la crête menant au col d'Allos.

 

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La Grande Séolane,

et le col de la Sestrière sur la crête.

 

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Du col vue sur le Lavercq.

 

 

 

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l'ancienne abbaye.

 

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Le vallon du Lavercq.

 

 

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Trace à suivre dans les pierriers. .

 

 

 

 

 

 

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Le chemin mène à La Foux d'Allos.

Le GR® suit la crête jusqu'au col d'Allos, mais je vais bifurquer avant : en effet, le refuge d'Allos étant complet ce soir, j'ai réservé une chambre dans un hôtel de La Foux.

Donc au col de la Sestrière 2461m, je prends le chemin à droite en descente ; il suit quelques pistes pierreuses, et des ruisseaux d'où viennent les sources du Verdon. C'est assez spectaculaire quand on pense que ce filet d'eau sortant d'un trou entouré de cailloux, devient plus loin un torrent et une rivière…

 

Il est 18h30, j'arrive à la station de ski de La Foux d'Allos, et l'hôtel de Sestrière, l'un des seuls encore ouvert, après cette grande et belle journée de marche, rendue compliquée à certains endroits.

 

 

 

Samedi 14 septembre 2019

 

de La Foux d'Allos au refuge du col d'Allos.

 

 

J'ai bien dormi, et j'en avais besoin. Le petit déjeuner est bien servi.

La journée sera plus tranquille aujourd'hui…

Cela aurait été plus logique d'aller au col d'Allos hier, pour l'enchaînement des dernières étapes mais ce n'était pas possible! Il faut s'adapter.

 

Je quitte la station à 9h30 par la route jusqu'au village de La Foux, où il y a un sentier balisé en jaune qui monte par des sous bois, et des champs secs où poussent çà et là des fleurs de fin d'été, jusqu'à la Baisse du Signal 2300m.

 

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Sentier par les champs.

 

 

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A l'approche du col d'Allos.

 

 

 

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L'entrée du refuge.

 

 

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Au départ de La Foux.

 

 

 

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Colchiques dans les près : c'est la fin de l'été?

 

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Vue du Signal sur le col d'Allos et la Grande Séolane au loin.

 

 

J'arrive au col et au refuge, à 12h30.

Des dizaines de voitures sur le parking, évidement la route passe devant…

La terrasse est pleine de touristes. C'est le dernier jour, la saison est finie, demain le restaurant, le refuge ferme.

 

Ce soir, je suis seul randonneur, avec quelques clients de passage.

Très bon dîner, dans une ambiance festive de dernier jour…

 

 

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Au col d'Allos à l'aube.

 

 

Je suis levé de bonne heure pour prendre le petit déjeuner et partir tôt, en prévision d'une étape que j'imagine longue mais surtout inconnue!...

 

Depuis longtemps je voulais faire un tour vers le massif des Trois Evêchés qui n'est pas sur l'Ubaye mais côté haut Verdon – Mercantour, et maintenant que j'en suis proche je ne vais pas raté l'occasion, malgré un itinéraire biscornu qui m'oblige à repasser par La Foux, pour aller au refuge de l'Estrop, qui était complet hier.

Il faut jongler avec les disponibilités, et ouvertures, fermetures, en cette fin de saison.

Le temps estival encourage les prolongations de randonnées.

 

 

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Montée à la Baisse de l'Aiguille.

 

 

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Vue de la Baisse de l'Aiguille.

 

 

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Un espace vert/jaune…

 

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Bergerie près du refuge.

 

 

Dimanche 15 septembre 2019

 

du col d'Allos au refuge de l'Estrop.

 

 

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Levé de soleil sur les Trois Evêchés.

 

Pour ne pas reprendre le même chemin d'hier, j'avais repéré une trace dans les prairies et éviter une grande partie de la route bitumée.

7h30, je quitte le col d'Allos, en suivant cette piste qui rejoint la route un moment, et un sentier proche d'un télésiège passe en forêt de sapins et la piste de ski Marin Pascal très pentue.

J'arrive à La Foux d'Allos à 8h30, là où j'étais vendredi soir et samedi matin.

 

Petite pause, je repars à 9 heures.

Le GR® jaune et rouge du Haut Verdon grimpe par les prairies, proche des remontées mécaniques de la station. Après, le sentier devient plus pierreux, jusqu'au signal de l'Observatoire 2579m, où j'arrive à 11h.

Très belle vue sur tout ce que je viens de monter et les montagnes lointaines de l'Ubaye.

 

Je repars à 11h25

 

La descente est assez difficile dans les pierriers, éboulis, et rochers ; il ne faut pas perdre de vue les balisages jaunes et rouges, et les cairns pas évident à repérer dans ce terrain minéral.

Arrivé enfin sur un replat herbeux, et des mares et ruisseaux complètement asséchés.

Le sentier reprend en descente tout aussi rocailleuse : éboulis et rochers…

 

Je ne suis pas mécontent d'arriver enfin au refuge de l'Estrop 2050m, mais il n'est que 13h30. Sans savoir le temps que j'allais mettre avant de partir, je suis surpris d'arriver si tôt.

 

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Le refuge de l'Estrop est bien situé dans un très beau cadre ; le gardien Olivier très sympa.

Nous sommes six randonneurs.

Un berger et ses brebis, ses chiens dont un Patou circule autour de nous : en voila un sociable qui fait la différence entre les loups et les randonneurs!

 

La douche "en plein air" avec un paravent et chauffée par un panneau solaire est bienfaisante.

 

Le dîner copieux : potage, polenta viande en sauce, dessert; et génépi…

 

 

 

 

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Vue sur La Foux et le col d'Allos.

 

 

 

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Le versant des Trois Evêchés.

 

 

 

 

 

 

 

 

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La descente avant un peu d'herbe!

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Lundi 16 septembre 2019

 

du refuge de l'Estrop à La Foux d'Allos.

 

 

Ce matin je retourne une nouvelle fois à La Foux d'Allos pour terminer cette randonnée et faire du stop pour rejoindre Barcelonnette.

 

Après le petit déjeuner, en partant du refuge à 7h40, Olivier le gardien sympa et inquiet me demande de l'appeler dès mon arrivée à La Foux.

Merci de prendre soin des randonneurs qui passent.

 

Pour ne pas refaire le même chemin qu'hier, à la bifurcation je prends le sentier à droite en direction de la Baisse d'Auriac, qui est paraît-il plus aisé que celui d'hier.

Il devient très vite une piste dans la rocaille, les pierriers, et en montant plus haut de gros éboulis de rochers instables.

 

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Montée Baisse d'Auriac.

 

Là aussi il ne faut pas raté une marque jaune et rouge, sous peine de perdre du temps à chercher son chemin. Au milieu des cailloux, les cairns ne sont pas visibles de loin.

 

Ce chemin est quand même moins difficile que celui d'hier par la Baisse de l'Aiguille, et il est aussi moins haut.

J'arrive donc à cette Baisse de l'Auriac 2386m à 9h45, en ayant mis un peu plus de temps que ce qui était indiqué.

 

Par ici, la descente est sans problème. Sur un plateau, un petit étang et des plantes aquatiques.

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Le sentier continue sous les mélèzes, et plus bas il est barricadé : une affiche indique que la zone de pâturage est interdite, et il faut suivre la variante à droite qui continue par les champs desséchés et ensuite sous les sapins et mélèzes.

 

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J'arrive au bas de la station de La Foux d'Allos, et il faut presque une demi heure pour remonter en haut du village. Il est midi, je ne manque pas de téléphoner à Olivier pour lui dire que je suis bien arrivé.

 

Je vais casser la croûte, et faire du stop pour rejoindre Barcelonnette, prendre un autocar et rentrer chez moi.

 

Cette randonnée de la Haute Ubaye au Haut Verdon se termine ici.

 

 

 

 

 

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En arrivant près de la Baisse d'Auriac.

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Cabane forestière de l'Auriac 2020m.

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BARCELONNETTE

Cette ville est connue pour ses maisons construites par les Barcelonnettes (habitants de la ville) à leur retour du Mexique.

Nombreux sont les commerçants en textile qui ont émigré entre le 19e et le début du 20e siècle. Ils sont revenus en Ubaye après avoir fait fortune au Mexique,

et ont construit de somptueuses villas dont certaines sont classées Monument Historique.

 

 

 

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