Mercredi 26 juillet 2017
de Souliers à
Brunissard.
Ce matin le ciel a retrouvé sa couleur "Grand
Bleu", mais la température est plutôt fraîche. Après le petit déjeuner, je suis prêt à partir à 8h10. Le couple de normands partiront plus tard. Je me demande
d'ailleurs pourquoi je commence à cette heure là, pour de si courtes étapes… Mais j'ai dans l'idée de faire une variante encore
aujourd'hui. Le sentier passe derrière la chapelle et monte à l'ombre
des mélèzes et des sapins jusqu'à la bergerie de Souliers. Bergerie de Souliers. |
Le gîte Grande
Rochebrune à Souliers. |
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Le vent froid souffle toujours, et maintenant au milieu
des prairies, je le ressens d'avantage. Après avoir laissé sur la gauche le sentier allant au col
Tronchet, je continue la montée, et bien vite j'arrive sur une partie
pierreuse et raide, qui mène à nouveau à des pelouses, et plus haut au lac de
Souliers. Il est 10 heures. Magnifique étendue d'eau entourée de verdure. J'en fais le tour pour prendre des photos sous divers
angles. Le soleil ne parvient pas à réchauffer l'atmosphère… Le lac de Souliers |
En allant vers le lac
de Souliers. |
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Je repars à 10h20, en direction de la Casse déserte. En chemin, je croise des dizaines de promeneurs ; c'est
incroyable, je me demande d’où ils sortent!... J'ai bien fait de venir tôt ; dans peu de temps le lac
sera envahi. Après le sentier caillouteux, je retrouve des sapins, et
toujours un défilé de gens qui soufflent et suent ; pourtant il ne fait pas
chaud, et ils ont tous des pulls ou des vestes! Après le lac, vue sur
la vallée et Arvieux. |
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J'arrive à la route : voila pourquoi il y a tant de
monde! Il est 11 heures, et les voitures sont garées tout le
long. Il est tôt, je décide de continuer jusqu'au col d'Izoard en suivant
cette route le long de la Casse déserte, vaste zone rocailleuse et lunaire,
constituée d'éboulis où émergent des pitons. - "Les formations géologiques proviennent de
l'ancienne marge de l'océan alpin et du rift continental qui l'a précédé. Ce
paysage minéral est issu de la fragmentation des calcaires et dolomies qui
affleurent à la crête de Côte Belle, juste au-dessus. " Route mythique du tour de France, elle est aussi
empruntée par des centaines de cyclistes amateurs chaque jour. Je suis au col de l'Izoard 2360 mètres, à 11h40. De l'autre côté en contrebas, le refuge Napoléon. Pause casse-croûte à l'abri du vent d'une baraque à
sandwichs. Le refuge Napoléon vu
du col, et le massif des
Ecrins en toile de fond. La stèle au col de l'Izoard |
La Casse déserte le
long de la route du col d'Izoard. Stèle à la mémoire de
Fausto COPPI et Louison BOBET. et entrée nord dans le
Queyras. |
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Je repars à 12h40, en suivant quelques raccourcis, et le
sentier en descente le long du torrent d'Izoard presque sec, tout d'abord
assez caillouteux, ensuite avec des pins cembros et pins à crochets. Il y a
un parfum méridional dans ce fond de ravin à l'abri du vent, et exposé au
sud. Un peu plus bas le terrain redevient plus caillouteux. Avec les éboulis de la Casse déserte qui agissent comme
des réflecteurs de chaleur, il fait plus chaud qu'au col. En suivant la trace dans les pierriers je passe à la
Draye, un hameau de maisons de vacances, et peu après j'arrive à Brunissard à
14h10. |
La Casse déserte. |
Le sentier au bas de la Casse déserte : roches et sapins se
côtoient.
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Je vais au gîte les "Bons enfants", où j'avais
téléphoné lundi. Je connais ce gîte depuis longtemps : ancienne ferme
rénovée, c'est toujours la même famille qui en est propriétaire. Des randonneurs de ces derniers jours sont là, ainsi
qu'un groupe que je n'avais pas encore vu. En fin d'après midi le couple de Normandie arrive aussi… Sur le mur du gîte. |
Ce soir, gâteau au
chocolat et bougie d'anniversaire. |